Future table de concertation pour concilier activités récréatives et conservation du mont St-Bruno: la collaboration du public est essentielle

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Par Daniel Bastin
Future table de concertation pour concilier activités récréatives et conservation du mont St-Bruno: la collaboration du public est essentielle
Les milieux naturels et tous leurs avantages sont un bien collectif pour les générations actuelles et futures. Il faut donc penser au-delà des usages individuels que nous faisons de la nature dans le moment présent. (Photo : Sépaq)

Le printemps nous invite à bouger plus alors que les beaux jours offrent plein de possibilités, dont notamment des randonnées au mont Saint-Bruno. Nature-Action Québec (NAQ) et ses partenaires rappellent à ce sujet qu’ils travaillent de concert pour trouver des solutions efficaces et durables dans le but de favoriser l’accès aux milieux naturels du mont Saint-Bruno tout en protégeant ces sites de grande valeur écologique. Toutefois, ils ajoutent que la collaboration du grand public est essentielle dans ce dossier.
Le parc national du Mont-Saint-Bruno est le plus fréquenté de la Sépaq et sa proximité avec un fort bassin de population n’est pas étrangère à ce constat. C’est à la fois une bénédiction pour les résidents adjacents, mais cela peut causer une dégradation accélérée de cet espace vert si les gens ne respectent pas son intégrité écologique.
Rappelons que des réflexions sont en cours afin de mettre en place une future table de concertation abordant l’accessibilité à des fins récréatives dans un contexte de protection des milieux naturels du mont Saint-Bruno. Nature-Action Québec est au cœur de ces réflexions avec ses partenaires, le parc national du Mont-Saint-Bruno (Sépaq), la Défense nationale, la Fondation du Mont-Saint-Bruno, Sentiers vélo Mont Saint-Bruno ainsi que les villes de Sainte-Julie, de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand.
Ils rappellent que le massif forestier du mont Saint-Bruno est un milieu fragile et qu’on y retrouve entre autres plus de 25 espèces d’animaux et plus de 20 espèces de plantes dont la survie est mise en péril, ainsi que des écosystèmes forestiers exceptionnels et fragiles.
Les partenaires de la future table de concertation avertissent que les activités humaines ont des répercussions parfois négatives et qu’elles peuvent entre autres entrainer la dégradation voire la destruction d’habitats naturels, multiplier les piétinements d’espèces floristiques menacées ou en danger et augmenter les risques de feux de forêt.
Ils soulignent donc en terminant que les milieux naturels et tous leurs avantages sont un bien collectif pour les générations actuelles et futures, en rappelant que la collaboration de tous est essentielle pour le maintien de ce milieu de vie.




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