Une coalition de douze organismes de protection de la nature a dévoilé, le 4 avril dernier, un plan de conservation qui vise à protéger, restaurer et connecter chacune des dix collines montérégiennes au cours des cinq prochaines années, dont le mont Saint-Bruno. Celui-ci est particulièrement affecté par les pressions exercées par l’étalement urbain et le surbroutage de la flore par les cerfs de Virginie.
Pour atteindre cet objectif, les partenaires ont besoin de 150 millions de dollars. Il faut savoir dans ce dossier que les collines montérégiennes abritent 40 écosystèmes forestiers exceptionnels. On y retrouve 68% des espèces d’amphibies et de reptiles, et plus de 70 % des espèces d’oiseaux présents au Québec.
D’ici 2027, la coalition s’est fixé 15 grands objectifs à atteindre grâce à 10 stratégies qui permettront de réaliser 32 actions dans le mont Saint-Bruno. Parmi ces dernières, on remarque tout particulièrement celle-ci : continuer de faire valoir l’importance et l’urgence d’ajouter le terrain de la Défense nationale au parc national du Mont-Saint-Bruno.
Aussi, parmi ces actions, il y a : élaborer d’un plan d’action pour le contrôle des cerfs de Virginie; protéger légalement 100 acres de milieux naturels; concerter les organismes environnementaux et les municipalités afin de prioriser les forêts et les milieux humides.
Et finalement, les organismes veulent sensibiliser les propriétaires aux bonnes pratiques et à la valeur écologique des milieux naturels qui se trouvent sur leur terrain, et ils entendent mobiliser les municipalités afin d’exiger un plan de fermeture éventuelle de la Carrière DLJ, située au cœur de la montagne.