De nombreux lecteurs s’adressent au Journal pour tenter de solutionner leur problème ou pour faire bouger les choses même si, parfois, les cibles ne sont pas toujours les bonnes.
Odette Tousignant, une résidente qui habite à l’ouest du Boulevard Montarville se plaint de la présence de nombreux cerfs de Virginie qui mangent ses cèdres. Elle estime que cette situation est due à l’inaction du maire et sa « non-écoute » des citoyens. Dans ce cas, faut-il encore une fois le rappeler, la gestion des animaux sauvage en liberté comme c’est le cas actuellement à Boucherville, est de compétence provinciale soit du ministère de la Faune. La Ville ne peut ni tuer ni nourrir des bêtes sauvages.
Bernard Lalancette, lui aussi, dénonce la situation des cerfs en prétendant que les carcasses des cerfs morts à la suite d’accidents étaient jetées aux ordures parce qu’il y a une injonction au Parc Michel-Chartrand de Longueuil. (Pas simple ni évident de faire un lien entre les deux situations) Et le même lecteur accuse le journal d’avoir publié une photo de cerfs, sur le fleuve gelé, qui provenait d’un jeu vidéo ! Il s’agissait pourtant d’une magnifique photo qui avait été captée par madame Lacharité et diffusée sur le site Boucherville en photos. L’art de mêler les affaires…
Yves Céré de la rue De Montmagny espère que le journal l’aide à faire reconnaitre la paternité (ou la maternité) de l’arbre à l’avant de sa résidence. Un magnifique érable argenté qui, selon le citoyen, aurait été planté par la ville lors du développement du secteur à l’Est de Boucherville. L’arbre est aujourd’hui majestueux car il aurait été planté il y a environ 60 ans et ses racines pourraient endommager la fondation de la maison. L’érable a cependant majoritairement poussé non pas sur l’emprise de la Ville mais sur le terrain de monsieur Céré. Celui-ci demande quand même que la ville en fasse l’entretien, 60 ans plus tard. La Ville, toujours selon le citoyen ne reconnaitrais cependant pas sa responsabilité parentale ! Plusieurs autres citoyens du même secteur ont eux-mêmes procédé à l’entretien d’arbres semblables sur leur propriété.
Kimberly Zimmer qui habite sur le boulevard Marie-Victorin à varennes (secteur Bordages) nous demande par ailleurs de demander aux propriétaires de chiens de son secteur, de faire taire leurs animaux alors que le printemps arrive et que les gens vivent dehors. Les chiens qui aboient sont un irritant publique selon elle et ils ne doivent pas déranger le voisinage. Message passé.
Cerfs, arbres et chiens… à qui la responsabilité ?
François Laramée