Les résidents qui demeurent dans l’aire du patrimoine de Boucherville savent comment il faut être persévérants pour répondre aux multiples exigences du service de l’urbanisme.
J’ai demandé un assouplissement de ces exigences aux politiciens de la ville de Boucherville, sans succès.
Madame Katina Diep, journaliste, rapporte que Mme Isabelle Bleau, conseillère municipale du district numéro 1 et responsable du patrimoine dit devoir : « se plier aux règles du provincial ». Alors j’ai orienté ma demande vers M. Mathieu Lacombe, ministre responsable du patrimoine au gouvernement provincial. Mme Rita Fülöp, secrétaire à la direction de la Montérégie, ministère de la Culture et des Communications, m’a répondu ceci (extrait) :
« … Le Ministère n’a pas à émettre d’autorisation pour des interventions consistant, par exemple, à remplacer une planche de bois ou la fenêtre d’une maison sans changer ses dimensions ou changer le matériau qui recouvre la toiture d’un bâtiment se trouvant dans une aire de protection. Conséquemment, les démarches exigées par le Service de l’urbanisme de la Ville de Boucherville pour des travaux qui prévoient une réparation à l’identique sont du ressort de la Ville et non du ministère de la Culture et des Communications ».
J’en comprends que les personnes qui peuvent modifier les lois sur ces réparations pour la Ville de Boucherville, sont les politiciens de la Ville de Boucherville.
J’ai alors fait une proposition à Mme Bleau (7 décembre 2022) afin d’alléger les demandes des résidents de l’aire du patrimoine qui souhaitent entretenir leur maison : « qu’une réparation à l’identique (c’est-à-dire qui n’altère pas l’apparence de la maison et qui utilise des matériaux autorisés) et d’un coût inférieur à 5 000 $ ne nécessite pas de permis municipal ». J’attends sa réponse.
Selon moi, la manière actuelle d’administrer les réparations à l’identique à fait son temps. La solution passe par le changement.
René Lafleur
Boucherville
