Budget de l’agglomération: ca va passer au lieu de casser !

François Laramée
Budget de l’agglomération: ca va passer au lieu de casser !

Le budget 2023 de l’agglomération de Longueuil sera adopté fort probablement au début du mois de décembre. Ce budget aura évidemment un impact direct sur le budget des villes liées soit Brossard, Boucherville, Saint-Bruno et Saint-Lambert. Dans ce dernier cas, la mairesse Pascale Mongrain avait déjà déclaré il y a quelques semaines que l’impact de l’augmentation du budget de l’agglomération pourrait faire en sorte que Saint-Lambert se retrouve en détresse économique. « Ça passe ou ça casse » avait-elle dit à l’époque.
Or la semaine dernière, lors de la séance publique des élus de l’agglomération, la mairesse a félicité l’équipe qui a préparé le budget 2023 car, selon elle, l’augmentation prévue permettra à Saint-Lambert de « passer au travers » au lieu de placer la ville en détresse financière.
Son collègue maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé Farand a cependant prévenu probablement ses citoyens que la conjoncture économique actuelle (inflation, augmentation des couts, etc.) était surement la plus difficile des 20 ou 30 dernières années.
Les contribuables montarvillois doivent probablement s’attendre à une hausse de taxes salée en 2023.
Même si le budget de l’agglomération n’a pas encore été déposé ni adopté, plusieurs sources internes laissent entendre que l’augmentation du budget de l’agglomération de Longueuil sera de 5 ou 6 % comparé à l’an dernier.

Les gros mots de l’agglomération !

Le président du Conseil d’agglomération de Longueuil, Alvaro Cueto n’aime pas les gros mots. Lors de la dernière séance publique des élus, un citoyen de Saint-Lambert, Pierre Sénécal a osé utiliser les mots « ignoré » et « refusé » au sujet de deux demandes d’accès à l’information qu’il a déposé à la ville au sujet, entre autres, des salaires des membres du cabinet de la mairesse de Longueuil.
Le président Cueto a pris soin de dire qu’il accordait une grande importance aux mots utilisés, en précisant les deux mots « refusé » et « ignoré ». Il sous entendait qu’il ne faut pas utiliser de mots blessants ou faux car le citoyen aurait déjà reçu par courriel une première réponse à ses demandes alors que la seconde suivra.
Donc, après les mots en N il faudra aussi bien faire bien attention lorsque l’on prononce des mots en I ou en R au conseil d’agglomération !

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