Encore un sursis pour les cerfs de Longueuil

François Laramée
Encore un sursis pour les cerfs de Longueuil

Un nouveau chapitre de la saga des cerfs du parc Michel-Chartrand a été écrit vendredi alors que la Cour d’appel du Québec a entendu les avocats de la SPCA de Montréal et de l’organisme Sauvetage Animal Rescue qui tentent d’empêcher l’abattage de la majorité des chevreuils du parc.
Les trois juges de la Cour d’appel ont, en fait, pris la demande en délibéré et ont indiqué qu’une décision serait rendue d’ici à six mois au plus tard ce qui veut dire que l’abattage massif des bêtes prévue cet automne par des tireurs à l’arbalète n’aura de toute vraisemblance pas lieu.
La Cour d’appel du Québec a cependant refusé de prendre en considération le nouveau décompte des cerfs de Virginie effectué récemment par l’organisme Sauvetage Animal Rescue selon lequel il y aurait une soixantaine de cervidés seulement dans le parc Michel-Chartrand à Longueuil, contrairement aux 108 bêtes recensées en février dernier.
L’avocate Anne-France Goldwater, représentante de Sauvetage Animal Rescue, a qualifié ce nombre révisé comme une « nouvelle preuve indispensable » à cette affaire mais les trois juges de la Cour d’appel n’avaient pas la même interprétation car ils ont unanimement déclaré que cette nouvelle preuve n’est pas indispensable et n’a pas été présentée dans les délais.
Cela la période de reproduction des cerfs  (la période de rut) tirent à sa fin (novembre) ce qui veut aussi dire que si la Cour ne rend son jugement que dans six mois, plusieurs femelles cerf pourraient être sur le point de mettre bas car elles ont leurs bébés habituellement en mai.

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