Un ex-entraineur de soccer de l’école De Mortagne écope de plus de deux ans de prison pour harcèlement

François Laramée
Un ex-entraineur de soccer de l’école De Mortagne écope de plus de deux ans de prison pour harcèlement
(Photo : Photo tirée du compte Facebook de Mortheza Javad, )

Mortheza Javad, un ex-entraîneur de soccer de l’école secondaire De Mortagne de Boucherville, complètement obsédé par une des joueuses âgée de 16 ans a été condamné lundi dernier à plus de deux ans de prison.
Javad avait plaidé coupable en août dernier à des chefs d’accusation de harcèlement, bris de condition et d’entrave à la justice selon le quotidien La Presse.
Même après son arrestation et sa détention en 2021, il continuait de communiquer avec la jeune victime malgré l’ordonnance de la Cour.
Java a envoyé des milliers de textos « menaçants et agressifs » à l’adolescente pendant près d’un an. Il souhaitait entretenir une relation amoureuse avec la jeune fille, même si elle repoussait continuellement ses avances.

Quand l’adolescente a décidé de porter plainte, il a tenté de la contraindre au silence.
Javad la men ace alors de dévoiler des choses intimes sur elle et de s’en prendre à des gens qu’elle connaît. Il lui a même envoyé une photo de couteau et il menace de se suicider si elle raconte quoi que ce soit à quiconque.
A l’époque, la direction de l’école avait rapidement réagi et transmis une lettre aux parents des élèves du programme qui se lisait comme suit :« Nous avons été informés que des accusations de menaces et de harcèlement ont été portées aujourd’hui contre un entraineur de notre mandataire sportif du programme soccer. Cet entraineur, qui n’avait aucun antécédent judiciaire, a été suspendu par le mandataire dès qu’il a été informé de la situation. Il œuvrait auprès de nos élèves depuis septembre 2021 »

Puis, en février, Javad est libéré de prison et tout de suite il reprend contact avec la jeune fille malgré l’interdiction de la Cour. En un mois, il lui écrit plus de 175 messages et allait même jusqu’à la suivre pour la prendre en photo. Il est alors arrêté une seconde fois.

Dans une lettre d’excuse à la victime, Javad reconnait sa responsabilité et justifie ses passages à l’acte par le fait « qu’il n’allait pas bien. » Il explique avoir honte de ses actes et ne comprend pas pourquoi ses réactions sont démesurées!
Javad doit encore purger 14 mois de prison, puisqu’il était détenu depuis un an. Il sera par la suite soumis à une probation de 3 ans.

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