Parc Michel-Chartrand de Longueuil: La Cour reconduit l’interdiction d’abattre les cerfs

François Laramée
Parc Michel-Chartrand de Longueuil: La Cour reconduit l’interdiction d’abattre les cerfs
Des dizaines de citoyens ont manifesté encore une fois samedi dernier contre l'abattage des cerfs du parc Michel Chartrand

Les cerfs du Parc Michel-Chartrand de Longueuil peuvent manger et gambader en paix, pour quelques temps au  moins car mercredi le 28 septembre dernier au Palais de justice de Longueuil, le juge de la Cour supérieure du Québec, Andres Garin, a reconduit l’interdiction d’abattre les cerfs du parc Michel-Chartrand, d’ici à ce qu’il se prononce sur la demande de sursis des opposants au projet représentés par l’avocate bien connue Anne-France Goldwater. Le juge a précisé qu’il rendrait son jugement sous peu, sans plus.

La Ville de Longueuil a défendu son projet de chasse à l’arbalète des cerfs prévu cet automne en invoquant la « balance des inconvénients ».

L’avocat de Ville, Me Jean-Pierre Baldassare, a prétendu qu’il était urgent d’agir dans ce dossier et que la balance des inconvénients devait primer. Ça n’a pas convaincu le juge sur le banc.

Me Baltassare a repris l’argumentaire de la Ville à l’effet que le parc serait en péril et que le fait d’attendre avant de procéder à l’abattage d’une centaine de cerfs de Virginie allait aggraver la situation.

Le juge a plutôt décidé de prendre la cause en délibéré mais n’a pas précisé si l’interdiction de procéder à l’abattage serait maintenu jusqu’à la tenue du procès qui est prévu pour le 9 décembre prochain.

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