Élections: les refuges animaliers demandent que leurs médecins vétérinaires puissent soigner les animaux du public

Proanima
Élections: les refuges animaliers demandent que leurs médecins vétérinaires puissent soigner les animaux du public

Les refuges membres de l’AQSS profitent de la campagne électorale provinciale pour demander à tous les partis politiques de se positionner clairement sur un enjeu crucial au bien-être animal : sont-ils prêts à changer la loi pour permettre aux vétérinaires de refuge de soigner les animaux du public à faible revenu?

Depuis bientôt trois ans, les refuges du Québec, membres de l’Association québécoise des SPA et SPCA (AQSS), demandent au gouvernement du Québec et à l’Ordre des médecins vétérinaires (OMVQ) de faire rapidement les ajustements nécessaires pour que les équipes vétérinaires de refuge puissent soigner les animaux du public à faible revenu. Depuis tout ce temps, rien n’a changé. Ces animaux ont continué de manquer de soins et de souffrir en silence.

« Comment se fait-il que nous soyons l’une de rares juridictions en Amérique du Nord qui interdise aux professionnels travaillant pour des OSBL de soigner les animaux du public à faible revenu? Il faut que ça change, pour le bénéfice des animaux! », explique Anny Kirouac, directrice générale de Proanima.

Un projet de loi spécial pour les avocats et les notaires

Pendant que les animaux des gens à faible revenu continuent de souffrir, le gouvernement a été capable de passer un projet de loi spécial pour le domaine juridique. Dorénavant, des organismes sans but lucratif pourront embaucher des avocats et des notaires en vue d’offrir des services juridiques aux gens à faible revenu.

« On demande une loi similaire à celle adoptée pour les avocats et les notaires. Si le futur gouvernement du Québec veut vraiment nous permettre de soulager les animaux du public, il est capable de le faire. » ajoute Anny Kirouac.

Des subventions qui dorment

L’un des éléments les plus choquants dans ce dossier est que de généreuses subventions existent justement pour que les médecins vétérinaires en refuge offrent des soins au public à faible revenu. Ces subventions feraient en sorte que les soins seraient totalement gratuits ou à très faible coût pour les gens à faible revenu, mais les refuges du Québec doivent refuser ces sommes parce qu’il leur est interdit de prodiguer ces soins, à cause de la réglementation québécoise.

À propos de l’AQSS

Près de 15 000 animaux de compagnie trouvent chaque année une nouvelle famille grâce aux membres de l’AQSS. L’AQSS représente Proanima, la SPCA de Montréal, la SPA de Québec, la SPA de l’Estrie, la SPCA Laurentides-Labelle, la SPCA Charlevoix, la SPCA de la Côte-Nord, la SPCA Saguenay et la SPCA de l’Outaouais. Ces membres sont des refuges animaliers professionnels, encadrés par des vétérinaires et des experts, qui ont pour mission de protéger les animaux.

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