Les électeurs de Marie-Victorin iront aux urnes le 11 avril prochain

François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Les électeurs de Marie-Victorin iront aux urnes le 11 avril prochain
Le premier ministre Francois Legault était de passage à Longueuil mardi dernier avec sa candidate pour y confirmer la tenue de l’élection partielle dans Marie-Victorin le 11 avril prochain. (Photo : Facebook)

Les électeurs de la circonscription longueuilloise de Marie-Victorin se rendront finalement aux urnes le 11 avril prochain pour élire leur prochain député provincial. La nouvelle est officiellement tombée mardi dernier. Pour l’heure, au moins sept candidats tenteront d’occuper le siège de député laissé vacant à la suite de la démission de Catherine Fournier, elle qui a été élue mairesse de Longueuil en novembre dernier.

Sur la ligne de départ, sept candidats dont deux qui, selon les plus récents sondages, seraient au coude-à-coude (33 % ‒ 33 %), soit la candidate de la CAQ, le parti au pouvoir, Shirley Dorismond et le candidat du Parti québécois et ancien député fédéral, Pierre Nantel.

Ils sont accompagnés dans la course par la candidate du Parti libéral du Québec, Émilie Nollet, par la candidate de Québec solidaire Shopika Vaithyanathasarma, par Martine Ouellet, cheffe de Climat Québec et par Anne Casabonne, candidate du Parti conservateur du Québec. Le Parti vert du Québec sera aussi représenté même si sa candidate de la première heure  Annabelle Bouvette a décidé de se retirer de la course le 6 mars dernier. En fait, c’est le chef du parti, Alex Tyrrell, qui sera lui-même candidat dans Marie-Victorin. Il l’a confirmé jeudi dernier.

Lors de l’élection générale provinciale de 2018, Catherine Fournier avait été élue députée par une faible majorité d’environ 200 votes alors qu’elle représentait le Parti québécois. Elle avait quitté avec fracas le navire péquiste en janvier pour siéger à titre de députée indépendante jusqu’à son saut en politique municipale en novembre dernier.

Cette élection partielle est considérée par plusieurs comme un important test préélectoral pour le parti au pouvoir, mais pour le Parti québécois qui joue gros dans les circonstances, la formation politique n’obtenait guère plus de 10 à 12 % des intentions de vote au niveau provincial, selon les nombreux sondages effectués au cours de la dernière année. L’élection sera donc suivie de près d’autant plus que les chefs des différentes formations politiques en lice ne cessent de se balader dans la circonscription longueuilloise depuis quelques semaines, pour soutenir leur candidat.

 

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