Un tournage dans une cabane à sucre de Varennes

Photo de Steve Martin, Initiative de journalisme local
Par Steve Martin, Initiative de journalisme local
Un tournage dans une cabane à sucre de Varennes
C’est à Varennes que l’équipe de Jour de merde a trouvé la cabane à sucre idéale pour le tournage. (Photo : Macha Houssart)

Depuis le 21 février, l’équipe de tournage du film Jour de Merde, une production se déroulant à huis clos et mettant en vedette les comédiens Réal Bossé et Ève Ringuette, s’est installée à Varennes.

Réalisée et scénarisée par Kevin T. Landry, cette production se veut, comme le laisse présager son titre pour le moins évocateur, une comédie noire se déroulant presque en totalité dans un chalet des Hautes-Laurentides.

Au cœur de l’action, une jeune femme victime des comportements abusifs d’un ex-conjoint pervers narcissique et d’une supérieure condescendante. L’employée de l’entreprise Loto-Gold sera poussée dans ses derniers retranchements lorsqu’elle se verra confier la tâche d’aller à la rencontre d’un personnage reclus et singulier ayant mis la main sur un joli magot.

« En fait, Maude est une jeune femme qui a subi beaucoup de choses dans la vie, explique la productrice Kélyna N. Lauzier. Elle est un peu la victime de tout ce qui se passe autour d’elle, mais comme elle est une mère monoparentale, elle est un peu coincée dans cette situation. Elle ne peut pas se révolter et tout lâcher parce que les conséquences vont être trop importantes, alors elle continue d’en prendre et d’en prendre jusqu’au point où elle aura un trop-plein… »

Histoire d’hiver

Comme l’action se déroule autour d’un seul et même lieu, l’équipe de production a dû se croiser les doigts dans l’espoir de trouver la perle rare où tourner la quasi-totalité des scènes de ce long métrage à petit budget. Cette quête les a menés à la cabane à sucre varennoise où la petite équipe d’environ 25 artisans poursuit actuellement les tournages qui se termineront à Montréal le 12 mars.

« Nous avions besoin d’un endroit isolé qui pouvait rappeler les Hautes-Laurentides, explique la productrice. Et nous avons trouvé une belle petite cabane à sucre qui fait office de chalet pour notre tournage. Comme l’histoire se déroule à huis clos, c’était quand même important de trouver le bon endroit! »

L’action se déroulant en hiver, on peut deviner que la saison sera un élément clé du récit. « Le scénario était déjà écrit quand nous avons commencé à chercher et beaucoup de détails de la mise en scène étaient déjà clairs, poursuit Kélyna N. Lauzier. Alors, nous avions peu de choix. Il fallait quelque chose qui correspondait à ce que Kevin avait en tête. Nous avons été chanceux, car nous avons trouvé ce qu’il fallait à notre deuxième visite! »

Comme le film est toujours en quête d’un distributeur, aucune date officielle n’a été confirmée pour la sortie, mais les producteurs espèrent que les premières projections auront lieu l’hiver prochain.

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