«L’Unifolié est devenu un symbole international de contestation de l’ordre établi!» -Stéphane Bergeron

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«L’Unifolié est devenu un symbole international de contestation de l’ordre établi!» -Stéphane Bergeron
Stéphane Bergeron, s’est exprimé sur les conséquences des blocages, principalement celui d’Ottawa, vis-à-vis de l’image internationale que projette le Canada, dont le drapeau est repris par différents mouvements de contestation à travers le monde. (Photo : CTV Capture d'écran)

Dans le cadre de la période de questions qui s’est tenue à la Chambre des communes, le 15 février dernier, le député de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères, M. Stéphane Bergeron, s’est exprimé sur les conséquences des blocages, principalement celui d’Ottawa, vis-à-vis de l’image internationale que projette le Canada, dont le drapeau est repris par différents mouvements de contestation à travers le monde.

«C’est aujourd’hui, 15 février, le jour de l’unifolié… Le Canada célèbre son drapeau. Ah! Pour être célébré, il est célébré; on le voit partout, plus que jamais, dans les rues du centre-ville d’Ottawa. Il flotte même dans des manifestations aux États-Unis, en France, en Nouvelle-Zélande. Le drapeau canadien est littéralement devenu l’emblème international de mouvements qui dérivent parfois jusqu’à vouloir renverser des gouvernements démocratiquement élus. Le premier ministre du Canada réalise-t-il que sa réaction à l’occupation de sa capitale en fait non seulement une risée planétaire, mais une incitation internationale au désordre?», s’est indigné M. Bergeron.

En réponse aux questions du député de Montarville, le ministre du Patrimoine canadien a préféré badiner platement sur la fierté que lui inspire l’unifolié, plutôt que d’aborder directement l’image négative qui est désormais associée à ce dernier en raison de la réaction mitigée de son gouvernement dans le dossier des occupations.

«Questionné immédiatement après avoir invoqué la Loi sur les mesures d’urgence au sujet des effets de la crise sur la réputation internationale du Canada, le premier ministre a répondu qu’à son avis, le point tournant a été le blocus du pont Ambassadeur. Or, le point tournant, c’est plutôt lorsque des occupants ont assiégé la capitale de son pays sans susciter la moindre réaction de sa part! Depuis 19 jours, il laisse les occupants faire tout ce qu’ils veulent. Après 19 jours, il annonce vouloir recourir à l’arme nucléaire des dispositions législatives; les mesures d’urgence… Comment est-ce possible d’être à ce point à court d’idées, alors qu’il n’avait strictement rien essayé auparavant?», a finalement demandé Stéphane Bergeron, sans obtenir, cette fois encore, le début du commencement d’une réponse sérieuse de la part du ministre du Patrimoine canadien, qui s’exprimait en lieu et place du premier ministre, lequel estimait sans doute avoir mieux à faire…

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