La COP26 : les gouvernements doivent agir urgemment!

Communiqué : Les membres signataires pour Urgence Climatique Montérégie (UCM)
La COP26 : les gouvernements doivent agir urgemment!
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Dans le cadre de l’ouverture des négociations internationales sur le climat – COP26  à Glasgow, la coalition Urgence
Climatique Montérégie joint sa voix à l’ensemble des mouvements sociaux de la planète pour réclamer des Plans d’action adéquats face à la catastrophe climatique.
La COP 26 se tient trois mois après le dépôt du premier volet du sixième rapport du GIEC qui a été approuvé par plus 230 scientifiques provenant de 195 pays. Ce rapport qui comporte cinq scénarios possibles, a démontré la rapidité et l’intensité des impacts engendrés par la crise climatique. Même avec des coupures immédiates et radicales des gaz à effet de serre (GES), nous atteindrons le 1,5°C de réchauffement dès 2030 et, possiblement 2°C vers 2040 ce qui est beaucoup plus tôt qu’initialement prévu par les scientifiques. Un point de bascule risque à ce moment d’être atteint, entraînant l’emballement du climat planétaire.
L’urgence d’agir n’est donc plus discutable : la fenêtre se referme rapidement (environ 10 ans) si nous voulons éviter le pire des scénarios! Si nous ne faisons rien, la Terre deviendra inhabitable pour une large partie de l’humanité! Et les populations les plus vulnérables seront les premières touchées.
L’année 2021 nous a démontré, à petite échelle, ce à quoi peut ressembler la catastrophe climatique : canicules – dont des records de chaleur enregistrés au Canada et ailleurs dans le monde, sécheresses ayant eu un impact sur l’agriculture et sur l’accès à l’eau potable (puits à sec au Québec), feux de forêts monstres, inondations majeures
et glissements de terrain, tornades et ouragans plus importants, érosion inévitable des berges, déplacements massifs de populations.
L’heure n’est plus au développement économique… même durable! Cette économie a consommé les ressources de 1,7 planète cette année! Nos sociétés de consommation sont au cœur de la crise actuelle et nous devons cesser de voir la planète comme une occasion d’affaires et de mettre en péril la vie sur Terre. La COP26 est l’ultime moment où les gouvernements mondiaux doivent s’entendre pour agir de concert afin de placer la décarbonation au sommet de leurs priorités. Il n’y a pas de place pour l’erreur. En matière de climat la gestion des risques ne peut être la même qu’en économie : parce que si nous faisons les mauvais choix, nous n’aurons pas d’autre chance de nous
rattraper. Contrairement à la pandémie de COVID-19, aucun vaccin ne pourra arrêter un climat qui s’emballe où les populations seront les victimes.
Différentes propositions de plan d’action existent. Le Plan de la DUC en est un pouvant alimenter les gouvernements canadiens, québécois et les municipalités dans l’élaboration de solutions drastiques et résilientes pour faire face à la réalité climatique.
Déjà plus de 525 municipalités au Québec ont appuyé ou endossé la Déclaration citoyenne universelle d’Urgence Climatique (DUC) démontant ainsi leur volonté de passer à l’action. Les gouvernements supérieurs doivent maintenant passer de la parole aux actes car le sablier coule et nous ne pourrons pas le renverser.
Les gouvernements du monde doivent écouter la science et agir de façon urgente avec des plans d’action drastiques. Tout cela en protégeant et en soutenant les populations les plus vulnérables face aux crises annoncées. La justice sociale et la justice climatique sont maintenant indissociables

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