Défendre tout ce qui est vivant, un enjeu de l’accroissement du trafic maritime!

Lettre ouverte
Défendre tout ce qui est vivant, un enjeu de l’accroissement du trafic maritime!
Québec solidaire Montarville et Québec solidaire Verchères joignent leur voix aux groupes riverains du littoral du fleuve Saint-Laurent inquiets du développement industriel et portuaire. (Photo : Archives)

Québec solidaire Montarville et Québec solidaire Verchères joignent leur voix aux groupes riverains du littoral du fleuve Saint-Laurent inquiets du développement industriel et portuaire. Ces groupes provenant de partout au Québec affirment que « les projets Laurentia à Québec, du terminal du Port de Montréal à Contrecœur, d’usine de liquéfaction de gaz fossile de GNL/Gazoduc à Saguenay et du site de transbordement de conteneurs de Ray-Mont Logistics dans l’est de Montréal […] visent tous à accroître la circulation maritime sur le fleuve Saint-Laurent ».
Les deux associations constatent que le prolongement du Port de Montréal à Contrecœur s’emboîte dans un vaste chantier de développement maritime avec des impacts environnementaux majeurs sur le fleuve, les animaux marins, les lieux de migration et de nidification des oiseaux et les humains qui en sont riverains, entre autres. Une pétition sera lancée dès la rentrée à l’automne pour exiger que des études environnementales soient faites en lien avec le développement du Port à Contrecœur et du Pôle logistique de transport. En effet, non seulement le fleuve est menacé, mais il y aura une croissance significative du camionnage et des convois ferroviaires, c’est pourquoi les populations doivent être aux aguets, affirme Gilles Dubois, de QS Montarville et cosignataire d’une lettre commune écrite par les groupes.
Cette lettre se termine d’ailleurs avec une conclusion sans équivoque : « Nous ne pouvons laisser le fleuve et le fjord être transformés en autoroute à bateaux pour le profit et sans égard pour le vivant ».

Partager cet article