Diminution des hospitalisations mais hausse des cas dans la région

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Diminution des hospitalisations mais hausse des cas dans la région
Selon les statistiques compilées, les cas sont à la hausse depuis quatre semaines et ils ont augmenté dans tous les groupes d'âge, sauf chez les personnes de 80 ans et plus. (Photo : DSPM)

Les plus récentes données de la Direction de la santé publique de la Montérégie (DSPM) indiquent que le nombre de cas continue de grimper dans la région, mais les hospitalisations ont pour leur part connu une baisse au cours des derniers jours. Toutefois, on constate que les personnes hospitalisées ont en moyenne moins de 50 ans.
Selon les statistiques compilées par la DSPM en date du 18 avril, les cas sont à la hausse depuis quatre semaines et ils ont augmenté dans tous les groupes d’âge, sauf chez les personnes de 80 ans et plus. Les hospitalisations ont connu de leur côté une forte hausse pour ensuite diminuer dans la semaine du 11 avril, alors que les décès sont relativement stables depuis le début du mois de mars.
Il y a 95 éclosions actives en Montérégie. Ce nombre est à la hausse en milieu scolaire et en milieu de garde, car on en a signalé 6 en milieu de vie fermé ou de soins; 37 dans les écoles; 12 en milieu de garde et 40 au travail.
Dans les municipalités, on indiquait qu’il y avait 57 cas à Boucherville, aucun à Calixa-Lavallée, 8 à Contrecœur, 11 à Saint-Amable, 52 à Sainte-Julie, 25 à Varennes et 14 à Verchères. En ce qui concerne la MRC de Marguerite-D’Youville, on a recensé 2 313 infections à la COVID-19 depuis le début de la pandémie en mars 2020, sur une population de plus de 77 500 citoyens, et il y avait 70 cas actifs pour la semaine du 11 au 19 avril dernier.
On constate aussi que les personnes qui ont contracté le coronavirus ont en moyenne moins de 50 ans sur le territoire du Centre de services de soins de santé (CISSS) de la Montérégie-Est. On indique également qu’environ 15 à 20 % des 300 patients actifs suivis par le CISSS sont hospitalisés, alors qu’un malade sur quatre se retrouve aux soins intensifs.





Partager cet article