Université Laurentienne: «Le temps presse pour les étudiants et professeurs francophones»

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Université Laurentienne: «Le temps presse pour les étudiants et professeurs francophones»

COMMUNIQUÉ – C’est à titre de porte-parole du Bloc Québécois en matières d’affaires intergouvernementales que le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a pris la parole à la Chambre des communes, le 15 avril dernier, pour s’enquérir des gestes posés par le gouvernement  libéral suite aux coupures importantes survenues à l’Université Laurentienne en pleine session académique, qui ne sont pas sans conséquences pour les étudiants et professeurs francophones.

«Toute la francophonie est solidaire des Franco-Ontariens face aux coupes survenues à l’Université Laurentienne. Le 14 avril, l’Assemblée nationale du Québec a unanimement exprimé ses inquiétudes. Au Nouveau-Brunswick, le recteur de l’Université de Moncton a déclaré et je le cite: ‘‘On est tous à risque. On ne pensait pas que cet événement-là pouvait arriver au sein des universités canadiennes.’’ On sait que la ministre discute avec l’Ontario d’une collaboration à moyen terme. Mais y a-t-il un plan en discussion pour éviter des conséquences immédiates pour les étudiants et les professeurs?», s’est inquiété M. Bergeron.

Devant la réponse nébuleuse de la secrétaire parlementaire aux langues officielles, Stéphane Bergeron est revenu à la charge: «Je tends une perche à ma collègue pour qu’elle rassure l’ensemble de la francophonie. Ça prend une solution à l’Université Laurentienne avant que la centaine de professeurs ne se soit relocalisée; avant que des étudiants s’exilent vers Ottawa ou vers le Québec. Nous serions plus qu’honorés de les accueillir au Québec, mais ils ont droit à des services essentiels chez eux! Et surtout, il faut une solution avant même qu’un seul étudiant abandonne ses études supérieures en français. Est-ce que les discussions avec Queens Park tiennent compte de cette urgence d’agir?», a insisté Stéphane Bergeron, sans que la réponse soit vraiment plus satisfaisante.

Source: Bureau de Stéphane Bergeron, député de Montarville

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