Ottawa cherche à imposer ses priorités au Québec et aux provinces

communiqué
Ottawa cherche à imposer ses priorités au Québec et aux provinces

COMMUNIQUÉ – C’est à titre de porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires intergouvernementales que le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, s’est élevé contre la volonté du gouvernement de Justin Trudeau d’utiliser notre propre argent pour imposer ses priorités au Québec et aux provinces.

Le 12 avril dernier, au lendemain du congrès libéral, Stéphane Bergeron n’a pas mâché ses mots, face à cette détestable manie qu’a Ottawa de toujours vouloir s’ingérer dans les compétences du Québec et des provinces.

«Un haut fonctionnaire a révélé à la CBC la vision qui prévaut à Ottawa quant aux relations avec le Québec. Questionné sur les ingérences dans les champs de compétence des provinces dans le budget, il a déclaré ceci: ‘‘C’est le fédéral qui a la capacité de dépenser. On va déterminer les sommes d’argent et les termes. Les provinces qui veulent aller de l’avant vont accepter et les autres vont devoir faire face à leur électorat’’. En d’autres mots; ‘‘c’est nous qui avons l’argent et si le Québec en veut, qu’il accepte nos conditions’’… Quel cynisme! En pleine crise sanitaire, pourquoi ne pas plutôt collaborer?», de s’interroger, indigné, M. Bergeron.

Devant la réponse lénifiante qu’on lui a servi, le député de Montarville a renchéri: «Le ministre répète ce que les libéraux n’ont pas cessé de dire, au cours de leur congrès, à savoir que le Bloc Québécois cherche la chicane. Pourtant, ce que le gouvernement laisse couler comme rumeurs en vue du budget, c’est que la chicane, c’est précisément sa stratégie… Ses hauts-gradés ne se cachent même plus pour affirmer qu’ils vont s’ingérer dans les compétences du Québec et des provinces, déterminer les conditions et menacer les gouvernements qui se tiennent debout de perdre leur part du financement. On est en pleine crise sanitaire. Est-ce vraiment l’occasion de se livrer à un tel chantage de bas étage?»

«Au lieu de chercher la chicane en s’immisçant dans les compétences du Québec, Ottawa devrait plutôt mieux s’occuper des siennes. S’il avait géré les frontières comme tout le monde le demande depuis le début de la crise, nos écoles ne seraient peut-être pas assaillies par les variants actuellement. Si l’approvisionnement en vaccin avait été plus rapide et efficace, peut-être qu’on ne serait pas dans le rouge foncé aujourd’hui. Nous payons cher pour les ratés de ce gouvernement au niveau du contrôle des frontières et de l’accès au vaccin. Comment peut-il penser être en position de donner des leçons?», de dénoncer Stéphane Bergeron.

Source: Bureau de Stéphane Bergeron, député de Montarville

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