Peu de contraventions pour non-respect du couvre-feu dans la région

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Par Daniel Bastin
Peu de contraventions pour non-respect du couvre-feu dans la région
Les agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent ont émis en moyenne 0,4 contravention pour non-respect du couvre-feu par tranche de 1 000 citoyens, soit deux fois moins que la moyenne provinciale. (Photo : RIPRSL)

Selon une compilation effectuée par le Journal de Montréal, les agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent ont émis près de deux fois moins de contraventions pour non-respect du couvre-feu que la moyenne de leurs confrères à l’échelle du Québec.
Les « champions » en titre sont les policiers de Sherbrooke avec un ratio de 2,5 contraventions par tranche de 1 000 habitants, soit un taux deux fois et demie plus élevé que la moyenne provinciale qui se situe à près de 1/1 000 habitants.
Leurs collègues de la Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent ont été moins occupés à ce chapitre puisqu’ils se situent au 10e rang (0,4/1 000 citoyens) des 12 plus importants services de police, devancés seulement par leurs confrères de Lévis (0,4/1 000) et de Terrebonne (0,3/1 000). On retrouve les services de Longueuil au 7e rang (0,8/1 000), Montréal en 5e place (1,1/1 000), alors que Trois-Rivières pointe au 2e rang du classement (1,6/1 000).
Ce taux plus bas dans la région est le bienvenu quand on sait que, depuis le 9 janvier dernier, les agents du Québec peuvent donner des contraventions avoisinant les 1 500 $ pour tout citoyen se trouvant à l’extérieur de sa résidence sans raison valable entre 20 h et 5 h du matin.
Il faut savoir qu’à Sherbrooke, l’attention des policiers était concentrée sur les taxis, dans lesquels se trouvaient des clients connus des forces de l’ordre, notamment des vendeurs de stupéfiants et des travailleuses du sexe qui se croyaient à l’abri dans ce moyen de transport, ce qui n’était pas le cas. Il est à noter également que les agents ont érigé pas moins de six barrages routiers depuis l’imposition du couvre-feu.





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