« La COVID-19 rappelle l’importance de la santé et de sa précieuse valeur. Il n’est plus possible de fermer les yeux sur les ravages de la surconsommation de boissons sucrées sur le système de santé. Une taxe sur les boissons sucrées permettrait des économies substantielles en plus de générer rapidement des revenus à investir en prévention », a fait valoir Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Des acteurs impliqués dans la lutte aux boissons sucrées pour prévenir l’apparition de maladies chroniques recommandent vivement au gouvernement d’imposer une taxe sur ces produits surconsommés et nuisibles à la santé, tout en s’assurant de réinvestir les sommes en prévention. Cette mesure fiscale, recommandée par différentes instances et qui a démontré son efficacité dans plusieurs juridictions à travers le monde, contribue à la fois à la santé de la population et celle des finances publiques. Les boissons sucrées représentent la principale source de sucre des Québécois. Boissons gazeuses, boissons énergisantes ou pour sportifs, thés glacés, eaux vitaminées, cocktails fruités et autres bonbons en bouteille occupent une place démesurée dans l’assiette des Québécois. Quatre Québécois sur dix sont des buveurs réguliers; un élève du secondaire sur quatre en consomme tous les jours.
Pressions pour une taxe sur les boissons sucrées dédiée à la prévention
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