La brigade du glanage urbain : dépouiller pour mieux partager !

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
La brigade du glanage urbain : dépouiller pour mieux partager !
(Photo : Collectif 21)

La brigade du glanage urbain a frappé à plusieurs reprises depuis deux semaines, à Boucherville.
Ils ont dépouillé plusieurs propriétés pour redonner aux plus démunis. On se croirait presque à l’époque de Robin des Bois, mais non, la brigade n’a rien de violente, elle s’attaque plutôt aux arbres fruitiers.
C’est le groupe du Collectif 21 qui a mis sur pied ce projet de brigade et ce projet pilote il y a déjà près de cinq ans.
Chaque automne, la fameuse brigade est constituée de membres du Collectif 21. Ils se portent volontaires pour effectuer une vaste tournée des arbres fruitiers, à Boucherville, dont les propriétaires ne font pas la récolte des fruits ou encore qui veulent que la production de leur pommier ou leur poirier serve à la collectivité.
Au cours des dernières semaines, la brigade a réalisé au moins sept sorties de cueillette pour y ramasser ou pour faire tomber des arbres, des pommes, des pommettes, des poires, cerises et même des cerises.
Une partie de la récolte va aux membres du Collectif, mais il y en a aussi une bonne quantité qui est remise à des cuisines collectives ou communautaires de Boucherville telles que le Lunch club ou le Centre Aux Quatre Poches et même la Maison Source bleue.
Pierre Auclair, un nouveau membre très actif du Collectif, a gardé une petite partie des pommettes récoltées la semaine dernière et il a concocté une gelée de pomme qu’il partagera avec le Collectif.
La coordonnatrice du Collectif 21, Anne-Marie Brunet, précise qu’un des enjeux est le réseau, car il faut bien les trouver les arbres fruitiers où le groupe peut se rendre pour récolter. Pour l’heure il y a beaucoup de bouche à oreille, mais le Collectif compte progresser et espère grossir son réseau de récolte pour redonner encore plus aux organismes du milieu.

« On tente de multiplier les contacts pour avoir encore plus de gens qui nous invitent chez eux. Il faut cependant que les arbres soient accessibles, ce qui parfois est un enjeu, tout comme le niveau de maturité des fruits.
Si la température le permet, il y aura peut-être encore une ou deux journées de glanage cet automne, mais le meilleur est déjà récolté.

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