Deux chats morts sans doute empoisonnés à Boucherville

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Par Diane Lapointe
Deux chats morts sans doute empoisonnés à Boucherville
Pour M. De Leonardis, il n’y a aucun doute, ses deux chats ont été empoisonnés. Il a installé une pancarte devant sa maison pour aviser les propriétaires d’animaux d’être prudents.

Un Bouchervillois soupçonne sérieusement que ses deux chats soient morts après avoir été empoisonnés par une personne malveillante. Aujourd’hui, il souhaite aviser les propriétaires d’animaux de bien faire attention à leur ami à quatre pattes.
La triste histoire se serait produite dans la nuit du 19 au 20 septembre dernier alors que, comme à l’habitude, les félins étaient à l’extérieur pour une balade nocturne. « Le matin, lorsqu’ils sont rentrés à la maison, ils étaient malades et vomissaient », raconte Ricardo De Leonardis.
Au cours de la journée, le plus jeune chat âgé d’un peu plus d’un an a commencé à avoir des problèmes d’équilibre et l’autre, vieux de 10 ans, avait les membres raides et ne bougeait plus.
Les deux chats ont été conduits dans une clinique d’urgence vétérinaire où leur état a continué à se dégrader. Le jeune Mo a commencé à faire des crises d’épilepsie aux quinze minutes, et ensuite de façon encore plus rapprochée, malgré la médication qui lui avait été prescrite pour tenter de freiner les convulsions. Le vétérinaire a même indiqué que son cerveau était sûrement atteint. Devant cette souffrance et le peu d’espoir, le Bouchervillois n’a eu d’autre choix que de faire euthanasier l’être animal.
Le vieux Whippet, quant à lui, est revenu mourir à la maison deux jours plus tard.
Même s’il n’a pas eu la confirmation du médecin vétérinaire, pour M. De Leonardis, il n’y a aucun doute que ses chats ont été empoisonnés. « J’ai consulté différents sites Internet sur les symptômes d’un empoisonnement, et ils correspondaient en tous points à ceux de mes chats.»
M. De Leonardis qui habite sur la rue Pierre-Connefroy, dans le secteur de La Seigneurie, a posé une affiche sur son terrain pour informer ses voisins de la triste situation afin que ceux qui ont des animaux soient plus vigilants. À sa connaissance, personne dans son voisinage ne se plaignait de ses chats.
Sur le site Les banlieusardises bouchervilloises, M. De Leonardis a publié un « post » qui a engendré de nombreux commentaires. Parmi ceux-ci, un citoyen du même quartier a mentionné avoir vécu une situation similaire dans ce secteur il y a quelques années.
Aucune plainte pour des empoisonnements de chats n’a été déposée au Service de police de l’agglomération de Longueuil au cours des cinq derniers mois.

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