COVID-19 : des épiciers, dont Metro, accordent des primes de 2 $ de l’heure à leurs employés

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Par Diane Lapointe
COVID-19 : des épiciers, dont Metro, accordent des primes de 2 $ de l’heure à leurs employés

Plusieurs chaînes d’alimentation dont Métro qui regroupe les enseignes Métro, Adonis et Super C ont accordé hier (samedi) une compensation de 2 $ de l’heure aux employés des magasins et des centres de distribution en reconnaissance des efforts supplémentaires qu’ils font depuis le début de la crise COVID-19.
Ces travailleurs sont en première pour aider les citoyens à se procurer la nourriture, les produits d’hygiène et les autres articles dont ils ont besoin.
Dans une note envoyée hier à tous les employés de la chaîne Metro, le Comité pandémie de l’entreprise précise que ce montant additionnel de 2 $/heure sera accordé pour la période du 8 mars au 2 mai prochain.
« Nos collègues des magasins et des centres de distribution effectuent depuis déjà de nombreux jours un travail incroyable afin de soutenir nos clients alors que nous faisons face à une crise sans précédent. Ils travaillent dans une situation particulièrement difficile et font de très longues heures afin de servir nos clients. », peut-on lire dans la missive.
Règles d’hygiène accrues
Plusieurs règles d’hygiène ont aussi été revues à la hausse dans les magasins de la chaîne Metro. Ainsi, des protecteurs en plexiglas seront installés aux caisses et aux comptoirs de service de tous les supermarchés. D’autres mesures pour renforcer la distance sociale seront aussi mises en œuvre au cours des prochains jours incluant le fait de limiter le nombre de clients en magasin au besoin
Le Comité de pandémie corporatif dit surveiller l’évolution rapide de la situation et met à jour l’ensemble des mesures préventives mises en place pour assurer la sécurité de ses employés et de ses clients.
Mentionnons que les enseignes Loblaw, Provigo, Maxi et Pharmaprix ont également octroyé ces primes à la suite de discussions avec les syndicats qui représentent les travailleurs.
« Depuis le tout début de cette crise, nous travaillons sans relâche pour obtenir des milieux de travail sécuritaires ainsi que de meilleures conditions de travail pour tous nos membres », a pour sa part déclaré le président du Conseil provincial des Travailleurs et des Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) Québec, Antonio Filato

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