Bilan de mi-mandat du conseil municipal de la Ville de Saint-Amable

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Par Daniel Bastin
Bilan de mi-mandat du conseil municipal de la Ville de Saint-Amable
C’est devant près de 80 citoyens réunis à l’école primaire l’Odyssée que le conseil municipal de la Ville de Saint-Amable a présenté son premier bilan de mi-mandat. (Photo : Saint-Amable)

C’est devant près de 80 citoyens réunis à l’école primaire l’Odyssée que le conseil municipal de la Ville de Saint-Amable a présenté son premier bilan de mi-mandat. « Je suis fier de dire que les sept ambitions de la campagne électorale de 2017 sont devenues sept projets en cours de réalisation! », affirme le maire, Stéphane Williams.
Le plus gros projet concerne le plan de relance économique agricole de 75 M$ présenté en juin dernier, qui est le fruit de la concertation de différents partenaires, dont la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), la MRC de Marguerite-D’Youville, l’Union des producteurs agricoles (UPA), le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) et les agriculteurs locaux affectés par la crise du nématode doré de 2006.
Ce plan de relance comprend notamment la mise sur pied d’un comité de travail et, à terme, la construction d’une usine de transformation agroalimentaire dans le but de permettre aux producteurs et transformateurs agricoles de la région de consolider leur production et de tirer parti d’une meilleure commercialisation. Le maire vise l’horizon 2024 pour sa réalisation.
Aînés et parcs industriels
Le conseil actuel travaille aussi à la revitalisation de la rue Principale. Lors de l’assemblée publique du 12 novembre dernier, les élus ont adopté une motion ayant pour objet la réforme du zonage et des usages permis en bordure de cette artère importante (voir article à ce sujet en page 8). Le projet prévoit par ailleurs l’aménagement de deux pôles commerciaux, un premier situé dans le secteur de l’hôtel de ville et de la rue du Cardinal, et le second dans les environs de l’église de Saint-Amable.
« La route appartient au ministère des Transports du Québec, alors nous devons poursuivre les négociations avec eux. Nous espérons pouvoir préparer des plans et devis pour 2021 et entreprendre le début de travaux en 2022, si tout se passe bien », souligne le maire.
« Aussi, nous voulons garder nos aînés à Saint-Amable et nous sommes à finaliser nos échanges avec le gouvernement en ce qui concerne les subventions. Nous avons bon espoir de procéder à la pelletée de terre officielle des travaux de la première phase de 40 unités de logement en 2020. Et, si tout se passe comme prévu, nous voulons entreprendre une deuxième phase de 40 autres unités d’ici 2023. »
« Nous avions également promis de créer un nouveau parc industriel à Saint-Amable afin de diversifier les revenus de taxation de la Ville et alléger le portefeuille des contribuables. En fait, il y a actuellement deux projets sur la table. Il y en a un du côté de la rue Adam, alors que deux promoteurs se sont unis afin de concrétiser la venue d’un parc industriel dans ce secteur d’ici l’an prochain. L’autre projet serait situé pas loin du parc Le Rocher où l’on pourrait implanter une usine de transformation de la pomme de terre d’ici 2024 », précise M. Williams.
Transport en commun et loisirs
« Nous voulions aussi améliorer le transport en commun et c’est chose faite depuis le mois d’août dernier alors que la nouvelle ligne 370 permet aux Amabliens d’aller au terminus de Sainte-Julie où l’on retrouve plusieurs offres de service. Cette percée est le fruit d’une année de négociations avec le nouveau transporteur, exo, et c’est un gros morceau pour nous. »
« En ce qui concerne le parc Le Rocher, nous avons fait deux demandes de subventions et nous avons bon espoir de pouvoir obtenir des montants afin d’améliorer la signalisation et bonifier les sentiers qu’on y retrouve. L’autre subvention nous permettrait d’installer un chapiteau au-dessus de la patinoire, ce qui aiderait à avoir une plus belle glace l’hiver et cela servirait en période estivale pour offrir d’autres activités de loisirs intergénérationnelles, comme le pickleball par exemple. »
« Bref, ça a bougé vraiment beaucoup en seulement deux ans! Il y a un gros travail de fond qui a été fait pour aboutir avec des projets qui sont en train de se concrétiser, tout en respectant la capacité de payer des Amabliens. Là, on va sur la voie de la réalisation, ce qui est encourageant pour toute l’équipe et aussi pour la population! », conclut avec le sourire Stéphane Williams.

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