L’émotion était grande lorsque Paméla Bouvier a franchi la ligne d’arrivée du Marathon international de Montréal. La coureuse de Sainte-Julie apprenait qu’elle était la meilleure Québécoise, la meilleure Canadienne et qu’elle se positionnait au sixième rang du classement général chez les femmes.
L’athlète de 28 ans n’en revenait tout simplement pas, elle qui avait pensé un peu plus tôt abandonner la course voyant qu’elle n’atteignait pas son objectif.
« J’essayais de casser les 3 heures, et lorsque je me suis aperçue que je n’y parviendrais pas, j’ai pensé lâcher. Puis je me suis dit, je suis venue pour faire le marathon, je suis capable de le finir et je me reprendrai lors d’un prochain.»
Paméla a terminé le marathon de 42,2 km en 3:10:54. « Lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée, des gens sont venus me voir pour m’informer que j’étais la meilleure Canadienne. J’étais vraiment surprise, et très heureuse de l’avoir finalement terminé. Je ne m’étais jamais douté que j’obtiendrais ce résultat.»
Malgré cette victoire, la coureuse avait déjà réalisé de meilleurs temps, notamment au Marathon de Toronto en 2017 qu’elle a couru en trois heures et neuf minutes. Ses attentes étaient plus grandes, mais le fait que le marathon ait commencé avec 50 minutes de retard, la chaleur et le parcours côteux plus difficile qu’elle croyait a forcément nécessité une plus grande dose d’effort.
C’est la première fois que Paméla Bouvier, qui est scientifique en recherche pharmacologique, obtient un aussi bon classement. Elle a commencé à courir en 2014, et depuis, elle s’entraîne de cinq à six jours par semaine.