Au terme de plusieurs mois de pourparlers, le comité exécutif de l’agglomération de Longueuil a choisi de recommander que les matières organiques des villes soient acheminées à l’usine de biométhanisation de Varennes afin d’y être traitées. Le conseil d’agglomération doit en principe adopter une résolution en ce sens à sa prochaine séance mensuelle, le jeudi 21 février. Les élus ont privilégié ce choix plutôt que celui de la construction d’une infrastructure de ce type sur le territoire des cinq villes liées, par souci d’économie.
Une entente pour traiter les matières organiques recueillies lors des collectes municipales sera paraphée entre Longueuil et la SEMECS qui a pignon sur rue à Varennes. Le coût de ce projet frise les 37 millions $. Selon le quotidien La Presse, l’accord intervenu entre les parties s’échelonnerait sur une vingtaine d’années, à compter de janvier 2023. Au terme de cette période, le contrat serait reconduit pour 20 autres années additionnelles.
L’usine de la SEMECS fonctionne depuis l’an dernier. Elle traite les matières organiques de 27 villes de la Rive-Sud. Il est question que l’infrastructure soit agrandie afin d’avoir la capacité d’accueillir le contenu des bacs bruns provenant des villes de l’agglomération de Longueuil. Le coût des travaux de l’agrandissement prévu est estimé à 29,4 M $. Longueuil procéderait à deux règlements d’emprunt : l’un concerne la somme de cet estimé tandis que l’autre, de 7,4 M $, a trait aux honoraires professionnels. Québec pourrait apporter une aide financière de 18,7 M $ à même le Programme de traitement des matières organiques par biométhanisation et compostage.
En plus des immobilisations, l’agglomération de Longueuil versera à chaque année une somme pour l’exploitation du Centre de traitement. soit des frais couvrant les dépenses d’exploitation, les honoraires de l’exploitant et les taxes foncières. Le coût sera déterminé selon les quantités de matières organiques que les cinq villes liées enverront à Varennes.