Dossier de la réhabilitation de l’ex-carrière Landreville – Les camions passeraient pas un chemin alternatif si Québec en accepte l’aménagement

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Par Daniel Hart
Dossier de la réhabilitation de l’ex-carrière Landreville  – Les camions passeraient pas un chemin alternatif si Québec en accepte l’aménagement
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Des résidents du chemin d’Anjou, à Boucherville, accepteraient qu’une voie parallèle temporaire soit aménagée sur leurs terres pour le passage des camions qui se rendront à l’ancienne carrière Landreville durant les travaux de réhabilitation de ce site. Voilà le scénario envisagé pour éloigner ces véhicules lourds du secteur avoisinant de la rue de Montbrun, une solution qui en soulageraient plusieurs puisque le chantier prévu s’échelonnera sur environ sept ans. En complément, le chemin d’Anjou serait fermé à la circulation dans la section qui conduit à l’autoroute 30.
Le maire Jean Martel devait rencontrer la ministre Isabelle Melançon à Québec afin de soumettre cette proposition au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Des représentants de la firme Sanexen, mandatée par la succession Lépine, propriétaire du site, pour entreprendre les travaux de réhabilitation de l’ancienne carrière, prévoyaient également assister à la rencontre. L’entreprise paierait pour l’aménagement de ce chemin parallèle et restaurerait le terrain utilisé, une fois les travaux de l’ancienne carrière parachevés.
Un obstacle de taille pourrait empêcher ce scénario de se réaliser : le terrain où serait aménagée cette voie parallèle est situé en milieu protégé. Il reste à voir si le ministère accordera ou non son feu vert au projet.
Pour l’heure, la Ville et Sanexen n’ont toujours pas conclu d’entente sur la question du passage des camions. Les travaux de réhabilitation du site qui devaient commencer au début du mois de mai ont été mis sur la glace. La succession Lépine a reçu en 2015 son certification d’autorisation du Gouvernement du Québec pour procéder mais doit s’entendre avec la Ville pour l’accès au site.
Pour les citoyens du secteur avoisinant, ces travaux demeurent une source de préoccupations compte tenu de l’impact qu’ils auront sur leur qualité de vie. Ils ont notamment exprimé leurs craintes aux autorités municipales quant aux poussières anticipées par la présence de ce chantier et à l’impact sur la valeur de leurs propriétés.
Pour le maire Jean Martel, trouver une solution pour ce dossier demeure une priorité. C’est d’ailleurs ce qu’il a indiqué aux personnes présentes lors du Déjeuner du maire le 5 mai à l’école secondaire de Mortagne. Plusieurs résidents du secteur y étaient présents pour connaître la position de la Ville.

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