Découvrez pourquoi l’humoriste et animateur Alex Perron adore le temps des Fêtes

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Par Diane Lapointe
Découvrez pourquoi l’humoriste et animateur Alex Perron adore le temps des Fêtes

L’humoriste, animateur et acteur Alex Perron, et Bouchervillois d’adoption, adore le temps des Fêtes. Pour lui, c’est le temps de « profiter » de la famille. Lorsqu’il était enfant, Noël commençait le 24 et se terminait le 27 décembre, puis la fête reprenait le 31. Il partage ses souvenirs.
« Noël, ça se passait dans la famille de ma mère à Québec et ça durait trois jours. Ça commençait le 24 à 21 heures et si on allait se coucher avant 6 heures du matin, c’était une petite année. Nous étions une soixantaine de personnes à célébrer, avec les oncles, les tantes, cousins et cousines. Nous étions rendus tellement nombreux que nos tantes ne pouvaient plus tous nous recevoir dans leur sous-sol, alors on louait une salle. C’était très festif.
Le 26, s’il restait de la nourriture, on la transportait chez une autre tante, et on continuait de fêter. Là, ça jouait aux cartes et nous les jeunes, on jouait ensemble.
Le 31, nous allions fêter dans la famille de mon père dans Charlevoix. Ma grand-mère, qui est encore vivante et qui a maintenant 97 ans, nous reçoit encore. Mon souvenir le plus important du 31 se déroulait durant la journée alors que ma mère, ma grand-mère et mes tantes préparaient le buffet pour le réveillon. Durant toute la journée, elles cuisinaient et “chialaient” contre les “mononcles” qui venaient ramasser un peu de bouffe en passant.
Je me souviens également de mes oncles qui, une semaine avant, allaient couper un sapin dans la forêt. Ma grand-mère le décorait avec tout son “stock” de vieilles boules.
C’était très familial et ce l’est encore. On est très traditionnels. Le menu est encore composé de tourtières, de pâtés et de la fameuse dinde. Ma grand-mère cueille durant l’été des bleuets et des fraises qu’elle congèle, puis elle nous concocte des tartes. J’aime l’odeur de toute cette nourriture.
J’ai acheté un chalet voisin de la maison de ma grand-mère, à Port-au-Persil, d’où je suis natif, et j’y vais deux semaines durant les Fêtes. C’est un temps d’arrêt pour moi durant lequel je “profite” de ma famille. On est tricoté très serré. »

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