La carrière d’Alex Tagliani ne tourne pas juste autour d’une piste de course

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Par Diane Lapointe
La carrière d’Alex Tagliani ne tourne pas juste autour d’une piste de course
Alex Tagliani devant sa voiture no 18.

Il était au RONA de Longueuil
On connaît tous sa passion pour la course automobile, mais plusieurs ne savent sans doute pas qu’Alex Tagliani est aussi, à ses heures, rénovateur et décorateur. Le champion du Grand Prix de Trois-Rivières série NASCAR Pinty’s était au RONA de Longueuil, le dimanche 29 octobre dernier.
Le coureur automobile était sur place pour entre autres souligner la transformation majeure du magasin du boulevard Roland-Therrien, après trois mois de travaux de rénovation, et un investissement de 2,6 M$.
Il était également présent pour rencontrer les clients, signer des autographes, et présenter sa voiture no 18 commanditée depuis la saison 2017 principalement par Lowe’s Canada, et l’ensemble de ses enseignes, dont RONA. Cette association avec ce nouveau commanditaire est en harmonie avec « Tag », qui a construit des maisons durant une dizaine d’années lorsqu’il vivait en Californie, et qui encore aujourd’hui, s’adonne à la décoration et à la rénovation dans son nouveau chez-soi à Lorraine.
Sa voiture bleue et blanche aux couleurs du Québec est également commanditée par EpiPen. Aux prises avec des allergies alimentaires, dont aux noix, le pilote soutient une campagne de sensibilisation aux allergies, lui qui aurait pu, à quelques reprises, y laisser sa peau, n’eût été son auto-injecteur.
« Ma carrière dans le sport automobile ne tourne pas juste autour d’une piste, je suis associé à plusieurs causes qui me tiennent à cœur », précise Alex.
Un petit gars qui voulait courir
«Tag» avait 8 ans lorsqu’il a commencé à conduire des go-kart. À 10 ans, pour apprendre la langue italienne, il séjourne trois mois en Italie chez son grand-père qui lui achète un go-kart. Le petit véhicule qui allait tracer l’avenir de ce jeune homme en course automobile est rapatrié au Québec par bateau.
« Jeune, plutôt que de jouer dehors avec mes amis, je «bizounais» dans le garage sur mon go-kart. L’hiver, lorsqu’il faisait trop froid pour rouler, je m’assoyais derrière le volant et je rêvais. Mes parents ont constaté que j’étais prêt à faire bien des sacrifices pour faire du karting. Ils m’ont alors inscrit dans de petites catégories, et les fins de semaine, je courais un peu partout. Mes parents n’étaient pas très fortunés, et je ne pouvais pas jouer au hockey ou au football. J’ai choisi le go-kart et j’en ai fait durant quatre ans.»
Pour lui permettre de faire du karting sans que ça coûte une fortune, son père qui était mécanicien met sur pied une petite entreprise d’importation de moteurs et de châssis de kart. « Vers 16 – 18 ans, lorsque j’ai voulu une voiture plus grosse et évoluer sur un circuit professionnel, j’ai commencé à cogner aux portes et à élaborer un plan d’affaires pour offrir mon sport en échange de visibilité. Les compagnies ont tranquillement commencé à me soutenir.»

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