Bilan routier 2015 en Montérégie
La Montérégie a connu un bilan peu reluisant au chapitre des déplacements sur les routes.
Voilà le triste constat révélé par le dépôt du rapport annuel de la Société de l’assurance automobile du Québec, rendu public à la mi-mai. Le tableau décrit le nombre de décès, blessés graves et blessés légers pour la région de la Montérégie.
Les accidents ont causé 67 décès, soit 17 de plus qu’en 2014. Il s’agit d’une augmentation de 34 % par rapport à l’année précédente, mais d’une baisse de 10,2 % comparativement à la moyenne de 2010 à 2014. Globalement, 7 392 personnes ont subi des dommages corporels dans un accident en 2015, soit 3,9 % de plus qu’en 2014. Ce total représente également une augmentation de 2,1 % par rapport à la moyenne de 2010 à 2014 pour cette région.
Du côté des blessés graves, on en dénombre 257, soit 9 de plus que l’année auparavant, soit une variante de 3,6%. Toutefois, ce résultat représente une baisse de 17 % comparativement à la moyenne de 2010 à 2014.
Quant au nombre de blessés légers, il a connu une hausse de 3,7 % par rapport à 2014. Au total, il y a eu 7 068 cas de ce type, ce qui équivaut à un bond de 3 % comparativement à la moyenne de 2010 à 2014.
Bilan national
Pour l’ensemble du Québec, le bilan 2015 indique un total de 361 décès, soit 39 de plus qu’en 2014. Le nombre de blessés graves a augmenté de 0,3 %, alors que les blessés légers sont en hausse de 3,2 %.
Bien que le nombre des accidentés soit en augmentation comparativement à 2014, le bilan de la dernière année constitue le deuxième meilleur enregistré au Québec depuis 1945. « Malgré tous les efforts consentis, les progrès réalisés en sécurité routière demeurent fragiles. Le bilan routier de 2015 nous donne en effet un signal que nous devons poursuivre nos efforts, réinventer les façons d’influencer les comportements des conducteurs et faire preuve d’innovation dans nos interventions », a tenu à préciser la présidente et chef de la direction de la Société de l’assurance automobile du Québec, Nathalie Tremblay.
En 2015, la baisse du prix de l’essence et des conditions climatiques parfois plus favorables ont créé un contexte propice à une augmentation des déplacements qui s’est traduit par une plus grande exposition aux risques d’être impliqué dans un accident. La saison de la moto, qui s’est prolongée plus longtemps qu’à l’habitude, en est un exemple.
