12 hectares protégés à perpétuité à Sainte-Julie en 2011
L’année 2011 s’est achevée avec une belle marque pour l’organisme Nature-Action Québec (NAQ) qui vise la mise en œuvre, la protection et la mise en valeur d’une ceinture verte dans la région.
C’est avec fierté que l’organisme a fait savoir que, depuis une dizaine d’années, NAQ a assuré la protection à perpétuité de 400 hectares par le biais d’acquisition ou de donations notariées et de 5 000 hectares en protection volontaire par les différents propriétaires privés de la Montérégie.
Durant cette période, Nature-Action Québec a concentré ses actions au mont Rougemont, au mont Yamaska, dans le corridor vert de Vaudreuil-Soulanges, à Châteauguay et, plus près de nous, dans le corridor forestier du Mont-Saint-Bruno, à Contrecoeur, ainsi qu’à Sainte-Julie.
Au cours de la seule année 2011, une première réserve naturelle en milieu privé a vu le jour au mont Yamaska, 230 hectares ont été protégés à perpétuité dans le boisé de Brossard et 12 hectares à Sainte-Julie, en bordure du mont Saint-Bruno.
Dans le dossier qui concerne Sainte-Julie, rappelons que la Ville a mandaté Nature-Action Québec en 2009 pour coordonner le projet et aussi pour que l’organisme sollicite la participation de bailleurs de fonds afin de subventionner l’acquisition. Dans un premier temps, Nature-Action Québec a acquis 7,8 hectares aux fins de création d’aires protégées, grâce notamment à une aide financière de 386 701 $ du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec.
Par la suite, deux des 12 hectares protégés ont été offerts par la compagnie Domaine des Hauts-Bois Inc, dont l’actionnaire principale est Yrelle Simard. Selon le directeur général de l’organisme, Pascal Bigras, ces terrains auraient une valeur estimée à environ 400 000 $.
Ensuite, 2,2 autres hectares ont été acquis grâce à un investissement de 370 000 $. Une part de cette somme a été versée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans le cadre du Programme métropolitain de protection et de conservation des espaces boisés (Fonds vert). Pour sa part, Sainte-Julie a versé un montant équivalent de 185 000 $.
Contrecoeur honorée
Toujours en 2011, la Ville de Contrecœur s’est vu remettre par l’organisme de préservation une plaque honorifique pour son engagement envers la cause environnementale par l’acquisition en 2009 d’une zone boisée de 65 hectares riverains de la Colonie des Grèves, une des rares forêts résiduelles virtuellement intactes au bord du fleuve Saint-Laurent, par la Ville de Contrecœur et Nature-Action Québec.
L’organisme précise par voie de communiqué que ces milieux naturels protégés s’inscriront dans la mise en œuvre du Plan métropolitain d’aménagement de développement (PMAD), qui a été adopté par la Communauté métropolitaine de Montréal, en novembre dernier.
« Nature-Action Québec salue cette initiative qui permettra de protéger 17 % du territoire terrestre, comme exigé par le Protocole de Nagoya. La protection des 52 corridors écologiques et des 31 boisés d’intérêt choisis rigoureusement favorisera le maintien de la biodiversité, l’accès à la nature et l’amélioration de notre paysage métropolitain ».
<B.V.>
1
Au cours de l’année 2011, 12 hectares ont été protégés à perpétuité à Sainte-Julie, en bordure du mont Saint-Bruno.
