Les causes humanitaires trouvent généralement un écho favorable dans la population à l’approche des fêtes, période de l’année où la générosité s’observe davantage.
L’occasion est propice pour le lancement du projet Luno, une collection de pendentifs inspirés de la montre de poche dont les profits sont versés au Fonds Maëlle Adenot du CHU Sainte-Justine. Une histoire singulière qui mérite d’être mieux connue.
L’année dernière, la jeune Bouchervilloise Maëlle Adenot, alors âgée de 8 ans, a été hospitalisée à Sainte-Justine pour une bactériémie, après avoir contracté la myasthénie grave, une maladie neuromusculaire. Les enfants sont très rarement touchés par cette affection. Durant le séjour de Maëlle au centre hospitalier, un jeune résidant en médecine, Jean-Simon Fortin, 24 ans, s’occupe d’elle et se sent bouleversé par ce qui arrive à la petite. Il rencontre les parents de la jeune fille, Catherine Kozminski et Olivier Adenot, et tisse des liens avec eux.
Le couple lui fait connaître l’existence du Fonds Maëlle Adenot dont le mandat sert à améliorer l’environnement des chambres des enfants à l’hôpital par l’acquisition de mobilier, de jeux et l’organisation d’activités pour les jeunes patients qui séjournent à ce centre hospitalier. L’idée séduit l’étudiant en médecine qui dès lors s’engage dans un projet ayant une mission philanthropique.
En parallèle à ses études en médecine, Jean-Simon Fortin se passionne pour l’horlogerie. Son grand-père maternel a été importateur de montres; d’autres membres de la famille de celui-ci ont fait carrière dans la fabrication d’horlogerie. Lors d’un voyage en Suisse, le jeune homme apprend les rudiments des techniques d’horlogerie auprès de ces personnes. Il développe par la suite une idée – un flash – fabriquer une montre pour femme à porter au cou. Son concept consiste à exploiter la beauté du mécanisme en mettant en valeur les rouages. Il s’installe devant son écran d’ordinateur et multiplie les croquis, réalise des prototypes en faisant des boîtiers où prédominent des essences de bois exotiques, améliore le design et raffine ses créations. Bref, un long processus qui prendra du temps!
Voilà que la collection de pendentifs est disponible et que le projet Luno prend son envol. Pour l’heure, il n’y a aucun point de vente dans le commerce. Toutefois, ère moderne oblige, les produits sont disponibles sur un site Internet à l’adresse suivante : www.projetluno.com. On peut y voir les modèles de pendentifs, connaître la mission de ce projet et obtenir d’autres informations pertinentes en lien avec celui-ci. Il s’agit de produits artisanaux de qualité avec un cachet unique.
