Les nouveaux pères « fous » de leurs enfants

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Par Diane Lapointe
Les nouveaux pères « fous » de leurs enfants
Daniel Pépin, travailleur social au CISSS de la Montérégie-Est, travaille depuis une trentaine d’années auprès des pères de la région.

Ils vivent pleinement leur paternité
Présents, attentionnés, impliqués, il n’y a pas grand-chose que les pères d’aujourd’hui ne font pas pour leur progéniture, mis à part l’allaitement. Les nouveaux pères vivent maintenant pleinement leur paternité.
Le modèle de la paternité a beaucoup changé par rapport à celui des générations précédentes. Les pères n’ont plus uniquement le rôle de pourvoyeur et pour la plupart d’entre eux, pouvoir accompagner leur enfant jusqu’à l’âge adulte est souvent leur plus belle expérience de vie.
Daniel Pépin, travailleur social au CISSS de la Montérégie-Est, travaille depuis une trentaine d’années auprès des familles de la région, et particulièrement auprès des pères. « Je constate dans ma pratique que les pères sont très présents et très impliqués dans l’ensemble du développement de l’enfant, et ce, bien avant l’accouchement de la maman. Ils s’impliquent dans tous les aspects, que ce soit dans l’organisation physique de la maison, la documentation sur le développement de l’enfant, la participation aux cours prénataux, dans les soins quotidiens, dans l’éducation, les activités, et ils recherchent surtout le bien-être de leurs petits.»
« Plus les pères s’impliquent tôt dans les routines, et plus l’enfant est capable de l’identifier comme étant une personne de confiance, tout comme la maman. Le lien d’attachement se développe ainsi plus rapidement », mentionne M. Pépin. Cet engagement paternel a nettement des effets bénéfiques sur le développement des enfants et sur leur avenir.
« Lorsque le père est capable de reconnaître les compétences de son enfant et de lui en faire part, par son regard bienveillant, le bambin est davantage stimulé. C’est sécurisant pour lui, cela favorise une belle complicité entre eux, et ça lui sert d’essence pour se développer.»
Les pères s’impliquent à leur manière, parfois différemment des mères, mais au final, ils sont capables de répondre au besoin de leur bambin. De ce nouveau partage des tâches éducatives, papa et enfant en sortent gagnants.

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