Immobilier : l’activité transactionnelle reprend à nouveau de la vigueur

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Immobilier : l’activité transactionnelle reprend à nouveau de la vigueur
buy house, real estate coLes ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Montréal se chiffraient à 3 098 en juillet 2023. Il s’agit d’une hausse de 1 % ou de 45 transactions par rapport à la même période l’an dernier. (Photo : Shutterstock)

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de juillet 2023. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Montréal se chiffraient à 3 098 en juillet 2023. Il s’agit d’une hausse de 1 % ou de 45 transactions par rapport à la même période l’an dernier. En plus d’être comparable à 2022, il s’agit d’un niveau d’activité transactionnelle supérieur à la moyenne historique pour cette période de l’année. « Après un mois de juin décevant, l’activité transactionnelle reprend à nouveau de la vigueur dans la RMR de Montréal. Pour la première fois depuis l’été 2021, c’est l’île de Montréal qui tire l’activité de la métropole vers le haut, propulsée par les ventes de petits immeubles à revenus et celles des unifamiliales. Il est vrai que ces catégories de propriétés dispendieuses avaient été particulièrement boudées par les acheteurs l’année dernière, à la même période, à cause de la forte hausse des taux d’intérêt. Toutefois, le bond des ventes enregistré ramène l’activité à un niveau qui dépasse la moyenne historique pour un mois de juillet sur l’île, toutes catégories confondues », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ. « Manifestement, une partie des acheteurs sont moins affectés par la hausse des taux d’intérêt. La majorité des acheteurs actuellement sur le marché peuvent compter sur les revenus où l’équité de leur patrimoine immobilier, les valeurs se comparant à celles de l’année dernière. Les nombreux nouveaux arrivants disposant d’un statut d’immigration leur permettant d’acheter une propriété au Québec viennent aussi grossir les rangs de cette catégorie d’acheteurs disposant d’un bon pouvoir d’achat. Enfin, pour ce qui est des nouveaux acheteurs, les plus nantis ou les plus déterminés sont prêts à passer à l’action, anticipant le maintien des taux d’intérêt à des niveaux élevés. Ils s’adaptent et usent de multiples stratégies. Ça peut être le recours au financement non conventionnel, dispensant du test de tension pour obtenir un prêt hypothécaire. Ça peut être aussi l’acquisition de petits immeubles à revenus à plusieurs. Dans certains cas, les revenus locatifs en hausse vont pouvoir aider à payer les mensualités hypothécaires. »

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