La Cour Supérieure autorise une poursuite pour la protection des berges de Varennes, Verchères et Contrecoeur

La Cour Supérieure du Québec vient d’autoriser une action collective pour le compte de l’Organisme pour la protection des berges du Saint-Laurent représentant les propriétaires riverains de Varennes, Verchères et de Contrecœur. Ceux-ci se battent depuis des années pour la protection des berges du St-Laurent contre le batillage qui endommage considérablement les terrains riverains.
L’avis d’autorisation du recours a été diffusé publiquement samedi dernier et s’applique « à toute personne physique ou morale propriétaire d’un terrain situé sur le bord du fleuve Saint-Laurent dans les trois villes concernées y compris les terrains riverains situés sur des iles et dont les terrains faisant face au chenal montrent des signes d’érosion ou dont les ouvrages de protection contre l’érosion montrent des signes de détérioration » ce qui est le cas, par exemple, de plusieurs propriétés situées sur l’Ile Ste-Thérèse, en face de Varennes
L’objet de l’action est de faire reconnaitre la responsabilité du gouvernement fédéral à l’égard de l’érosion des propriétés riveraines causées par les vagues provoqués par la navigation dans le chenal maritime du Saint-Laurent et par les glaces libérées par le travail des brise-glaces.
L’action vise également à obtenir une indemnisation pour le bénéfice des propriétaires riverains du fleuve Saint-Laurent dans les trois municipalités concernées, dont les terrains subissent de l’érosion causé par la navigation.
Pour l’heure et malgré l’autorisation de la Cour Supérieure, l’action est contestée par le gouvernement fédéral.
A noter également que les membres du groupe visés par l’action collective qui veulent s’exclure du groupe doivent aviser le greffe de la cour ou la dite action a été inscrite soit à la Cour supérieurs du district Richelieu à Sorel.