Parce que la protection de l’environnement, ça commence localement

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Parce que la protection de l’environnement, ça commence localement

COMMUNIQUÉ– Le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, s’est joint à ses collègues Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois et député de Beloeil-Chambly, Christine Normandin, députée de Saint-Jean, et Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-boucher—Les Patriotes—Verchères, le 7 avril dernier, à l’occasion d’une conférence virtuelle portant sur les enjeux environnementaux de la Vallée du Richelieu.

Plus d’une centaine de personnes ont pris part à cet événement, dont la mairesse de Sainte-Julie, Mme Suzanne Roy, ainsi que les maires de Saint-Basile-le-Grand et Saint-Bruno-de-Montarville, MM. Yves Lessard et Martin Murray, ainsi que d’autres membres des conseils municipaux de la circonscription fédérale de Montarville.

Stéphane Bergeron a débuté son propos sur la préservation de la rivière Richelieu. «C’est ce joyau qui nous rassemble principalement, ce soir. Nous collaborons ensemble avec COVABAR, notamment via le programme d’emplois d’été fédéral, pour le protéger, notamment en tant qu’habitat et lieu de reproduction du chevalier cuivré, une espèce de poisson menacée qu’on ne retrouve qu’au Québec, ce qui nous impose une responsabilité supplémentaire à l’égard de la biodiversité animale. Il y a aussi des problématiques entourant les espèces envahissantes et l’accroissement du taux de phosphore dans l’eau, qui doivent continuer de retenir notre attention», a-t-il déclaré.

«La Montérégie et Montréal sont les deux seules régions au Québec qui ne respectent pas le pourcentage de couvert forestier recommandé par le ministère de l’environnement. Les libéraux fédéraux ont promis la plantation de deux milliards d’arbres, mais pas un seul n’a encore été planté jusqu’à présent. Mais, avant de planter des arbres, il faut s’assurer de protéger les boisés existants. Pensons au boisé des Hirondelles, à Saint-Bruno, qui était dans la mire d’un promoteur immobilier… nul autre qu’un sénateur libéral! D’un côté, ils promettent de planter des arbres et, de l’autre, ils se proposent d’en raser pour favoriser un développement immobilier!», de dénoncer M. Bergeron.

Toujours au chapitre de la protection des milieux naturels, le député de Montarville a fait le point sur le processus de cession de l’ancien champ de tir de la Défense au mont Saint-Bruno, qui demeure encore nébuleux : «Ces terrains devraient être cédés à une entité qui va en assurer la protection. On pense au Parc national du Mont— Saint-Bruno, qui, incidemment, est le plus achalandé du Québec, et ce, malgré le fait qu’il soit aussi l’un des plus petits. Cela nécessite la création d’un certain nombre de couloirs naturels pour les espèces fauniques et floristiques qu’on y retrouve, malgré cette présence anthropique importante. C’est ce que pourrait permettre l’adjonction d’une partie des terrains de l’ancien champ de tir. Il faut aussi permettre la reprise des activités récréotouristiques qui s’y déroulaient et qui respectent les habitats naturels», d’expliquer Stéphane Bergeron.

L’aéroport de Saint-Hubert et la pollution sonore découlant de ses opérations fut le dernier point abordé par le député de Montarville au cours de sa présentation. «Cet aéroport, a-t-il précisé, constitue une formidable infrastructure de développement économique pour notre région. Cela dit, on ne peut concevoir ce développement sans, voire malgré, les populations environnantes… Il faut donc chercher à établir et entretenir le dialogue entre les autorités aéroportuaires et ces populations, dialogue qui a peu à peu été empoisonné au fil des ans. L’aéroport a certes déployé un certain nombre de mesures afin d’atténuer les nuisances, mais celles-ci demeurent manifestement insuffisantes. Il importe donc, pour la suite, de mettre la population dans le coup; cela va dans le sens de l’une des valeurs sur lesquelles s’appuie la Loi québécoise sur le développement durable, soit l’acceptabilité sociale.»

«On peut parfois avoir l’impression que les gestes qu’on pose, afin de protéger l’environnement, n’ont guère d’impact

À l’échelle planétaire. Cela ne doit surtout pas nous inciter à l’inaction, car si chacune et chacun de nous, ici et comme partout dans le monde, commence à faire sa part, le résultat ne pourra être que spectaculaire», de conclure Stéphane Bergeron.

Source: Bureau du député de Montarville

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