Volleyball de plage: Audry Gauthier de Boucherville atteint la Division 1 de la NCA

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Volleyball de plage: Audry Gauthier de Boucherville atteint la Division 1 de la NCA

Avec sa coéquipière longueuilloise Kléa Sirois

Audrey Gauthier de Boucherville et sa coéquipière Kléa Sirois de Longueuil sont les deux
premières joueuses québécoises de volleyball de plage à signer un contrat en division 1 avec la NCAA (National Collégiale Athletic Association). Elles représenteront la prestigieuse équipe des Hatters de l’université Stetson en Floride en août 2021.
Depuis quelques années Audrey et Kléa suscitent l’intérêt des entraineurs américains qui suivent le duo en raison de leurs performances exceptionnelles. Audrey et Kléa font partie de l’équipe du Québec et s’entraînent au centre d’excellence de volleyball de plage à Sherbrooke avec Vincent Larrivée (entraineur olympien en volleyball de Plage: Athènes 2004 et Londres 2012) et Annie Martin (2 fois olympienne en volleyball de Plage).
Avec 6 titres provinciaux combinés, en volleyball intérieur et en volleyball de plage, en plus de nombreuses qualifications au niveau national en volleyball de plage, l’intérêt accru de nos voisins du sud pour les deux filles de la Rive-Sud a finalement porté fruit.
Le travail acharné, la persévérance, la rigueur ont permis à Audrey et Kléa d’obtenir une bourse d’études (complète) qui leur permettra d’étudier à la prestigieuse université Stetson (DeLand, Floride) et de s’entraîner sur les plus belles plages avec les meilleures athlètes universitaires de la planète.
L’équipe des « Hatters » de Stetson fait partie de la conférence ASUN et est parmi l’une des 10 meilleures équipes de volleyball de plage aux États-Unis. Être recrutées au sein d’une équipe aussi prestigieuse est tout un exploit car les joueuses qui en font partie sont peu nombreuses et proviennent des 4 coins du monde. Pour Audrey et Kléa les efforts qu’elles ont dû investir dans leur sport est encore plus grand puisqu’elles doivent rivaliser contre des athlètes internationaux qui s’entraînent en volleyball de plage 12 mois par année, tandis qu’au Québec l’entraînement se fait uniquement durant l’été.

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