La résidence pour personnes âgées des Berges est touchée par une éclosion de la COVID-19. Seize résidents sur les 29, ainsi que quatre employés, ont été testés positifs. Cet établissement privé situé sur le boulevard Marie-Victorin, voisin de l’église Sainte-Famille, à Boucherville, n’avait eu aucun cas lors de la première vague du virus.
Des seize personnes positives, deux sont hospitalisées, mais la directrice de l’établissement, Lilianne Gauthier, affirme qu’elles vont bien malgré leur situation.
Les quatorze autres personnes atteintes du virus ont été transférées dans la zone chaude du CHSLD René-Lévesque, dans le quartier Fatima, à Longueuil. Elles devraient y demeurer durant quatorze jours, à moins qu’elles soient encore positives après cette période,
Les treize autres résidents dont les résultats sont négatifs sont depuis la semaine dernière en confinement dans leur chambre, soit depuis que la direction de l’établissement ait appris qu’une employée était porteuse du virus. Elle attend le feu vert du CIUSS pour les déconfiner.
Asymptomatiques
« Le virus est vraiment sournois », constate la directrice. En effet, le 14 septembre dernier, la technicienne en loisir a offert une activité aux résidents. Elle portait un couvre-visage. Au cours des jours suivants, elle a appris que son conjoint avec été en contact avec un collègue de travail dont le fils venait d’être testé positif. Aussitôt, Mme Gauthier a exigé que son employée s’isole et qu’elle subisse un test de dépistage qui s’est avéré positif.
Le CIUSS a été informé de ce résultat le 18 septembre. Quatre résidents qui avaient des symptômes ont subi un test durant la fin de semaine des 19 et 20 septembre alors que le 22 septembre, ils ont appris que les résultats étaient positifs. Le lendemain, soit le 23 septembre, tous les employés et résidents des Berges ont subi un test de dépistage avec le résultat que l’on connaît. Trois autres employés – soit une infirmière, une préposée et un cuisinier – étaient asymptomatiques.
« Je ne manque pas de personnel. Il est extraordinaire. Nos résidents ne sont pas laissés à eux mêmes et ils reçoivent tous les services même s’ils sont confinés dans leur chambre », affirme Mme Gauthier. Celle-ci a par ailleurs fermé les portes de son établissement au CLSC qui offrait des soins de base pour éviter tout risque de propagation. « J’ai demandé au CLSC de ne pas venir, car ces employés proviennent d’agence de placement. Puisque nous avons présentement moins de résidents dans l’établissement, nous sommes en mesure d’offrir ces services qui, jusqu’ici, étaient dispensés par le CLSC »
Demain, soit le 29 septembre, les employés et les résidents subiront un autre test de dépistage.