«Improvisation et nouveaux délais alors que nos entreprises ont besoin d’aide maintenant» – Stéphane Bergeron

communiqué
«Improvisation et nouveaux délais alors que nos entreprises ont besoin d’aide maintenant» – Stéphane Bergeron
Le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a vivement critiqué l’annonce d’un nouveau rappel du Parlement fédéral effectuée par le premier ministre Trudeau, le 1er avril dernier, dans le but de faire adopter une loi de mise en œuvre des mesures prévues par le ministre des Finances en matière de subvention salariale aux entreprises.

Le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a vivement critiqué l’annonce d’un nouveau rappel du Parlement fédéral effectuée par le premier ministre Trudeau, le 1er avril dernier, dans le but de faire adopter une loi de mise en œuvre des mesures prévues par le ministre des Finances en matière de subvention salariale aux entreprises. «C’est une blague ou quoi? Le Parlement s’est réuni le 23 mars dernier! Pourquoi ne pas avoir fait adopter ces autres mesures à ce moment? Tout ce temps perdu pendant que les entreprises en arrachent…», de tonner M. Bergeron.

«La vérité, a-t-il poursuivi, c’est que le gouvernement Trudeau était trop pressé de faire adopter ses mesures de soutien aux individus et a plié devant les exigences partisanes du parti conservateur et du NPD par rapport aux mesures de soutien aux entreprises. Il a donc retiré des dispositions du projet de loi touchant celles-ci. Or, voyant l’ampleur des effets de la crise sur les entreprises, il veut maintenant remettre la pâte à dents dans le tube. Le problème, c’est que ça générera de nouveaux délais, alors que les compagnies, les organismes à but non lucratif et les entreprises d’économie sociale ont besoin d’aide dès maintenant…»

«Dans son point de presse, le ministre des Finances estimait que les sommes pourraient être disponibles d’ici… six semaines! Vous imaginez; six semaines! Quelle improvisation, à l’image de la performance générale du gouvernement fédéral, qui semble naviguer à vue et réagir au jour le jour depuis le début de cette crise! Or, cela met une pression indue sur le gouvernement du Québec, qui est appelé à pallier aux tergiversations et valses-hésitations fédérales, alors qu’il est lui-même en première ligne pour la prestation, entre autres, des services de santé et la mise en œuvre de ses propres mesures de soutien», s’est indigné M. Bergeron.

«La population est confrontée à une situation sans précédent. L’anxiété est à son comble et un stress financier important s’ajoute souvent au sentiment d’impuissance ressenti face à cette crise». Or, le gouvernement Trudeau compte rappeler le Parlement, alors que la circulation entre les régions est maintenant proscrite, ce qui ajoute à la complexité de la problématique et met particulièrement en lumière l’impréparation chronique d’Ottawa pendant cette pandémie. Cela dit, puisqu’il le faut, nous serons au rendez-vous, Dieu sait comment, car il nous faut absolument faire en sorte de débloquer les fonds nécessaires le plus rapidement possible», de conclure Stéphane Bergeron.

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