Adepte de culturisme, Anne-Philippe Roussel veut briser les préjugés

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Par Diane Lapointe
Adepte de culturisme, Anne-Philippe Roussel  veut briser les préjugés
Pour faire du bodybuilding, il faut être très déterminé, affirme Anne-Philippe Roussel.

Pour Anne-Philippe Roussel qui participait récemment à une première compétition de fitness, le culturisme n’est pas juste un show superficiel où l’on exhibe un corps bronzé parfaitement musclé. C’est le résultat d’un long travail physique et mental.
La Varennoise âgée de 21 ans, étudiante de troisième année à l’université en Sciences sociales, veut briser les préjugés. « J’ai décidé de faire des compétitions de fitness pour démontrer aux gens que le résultat final n’est pas juste une fille en bikini, bronzée, trop maquillée, avec les cheveux bien placés et de faux ongles. Moi, je voulais montrer et prouver que ça prend un travail exceptionnel pour se rendre là, que ce soit dans le contrôle de la nourriture que dans le fait de s’entrainer plusieurs heures par jour. Ce n’est pas juste un spectacle pour montrer son corps. C’est le résultat de plusieurs mois, voire plusieurs années d’entrainement.»
Anne-Philippe a fait des entrainements cardio et musculaire durant une année, et de façon très intensive les dix-huit semaines précédant la Coupe Espoir de fitness qui se tenait le 11 novembre à Saint-Jean-sur-Richelieu. « La préparation physique est assez difficile, car la nourriture se résume à quatre aliments; du poulet, des légumes verts, des œufs et parfois du poisson blanc. Ce qui est difficile, c’est de continuer à s’entrainer malgré le fait que nous n’avons presque plus d’énergie, car nous ne consommons aucun glucide qui est notre source d’énergie. Lorsque nous les coupons, cela nous permet d’abaisser notre pourcentage de gras dans le corps, alors que l’objectif de la compétition est d’obtenir la meilleure définition musculaire. Lors des compétitions, les athlètes se présentent à tour de rôle sur la scène. On prend plusieurs poses pour dévoiler nos muscles.»
Si Anne-Philippe Roussel n’a pas réussi à monter sur le podium, elle indique que la compétition et tout le processus qui a précédé lui ont apporté beaucoup de confiance en elle et lui ont appris à bien gérer son temps (ses entrainements, ses deux emplois et ses études) et ses finances (la compétition coûte cher).
« J’avais décidé de participer à une compétition de fitness pour voir jusqu’où je pouvais pousser le plus les capacités mon corps, et comment allait être mon mental. J’ai réalisé que lorsque l’on veut faire quelque chose, on peut le faire même si c’est difficile. Souvent la volonté est plus grande que nos peurs.

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