Les Diableries de Contrecœur du 8 au 12 août: un festival dédié à la célèbre légende de la Chasse-galerie

Les Diableries de Contrecœur du 8 au 12 août:  un festival dédié à la célèbre légende de la Chasse-galerie
(Photo : Courtoisie)

Les Diableries, c’est un festival dédié à mettre en valeur la célèbre légende de la chasse-galerie d’Honoré Beaugrand. À titre de rappel, cette légende raconte l’aventure d’hommes de chantier ayant fait un pacte avec le diable dans l’espoir de passer la soirée du jour de l’An avec leur femme. C’est précisément à Contrecœur, chez Batissette Auger sur le rang de la Petit Misère, que la fête s’est déroulée.
Vous savez, dans une légende, il faut en prendre et en laisser… et c’est exactement ce qu’on fait lors des Diableries de Contrecœur. Durant le festival, d’une durée de cinq jours, on se concentre surtout sur la portion festive de l’histoire et tout ce qui se rattache à Batissette Auger, résident de Contrecœur, chez qui on faisait jadis la fête. Du rang de la Petite Misère de Contrecoeur, on transporte la fête et le plancher de danse au parc Antoine-Pécaudy (1141, rue des Chênes, Contrecoeur) pour offrir aux festivaliers la chance de toucher à la légende!
La Bottine Souriante et les Cowboys Fringants sur la scène des Diableries de Contrecœur
Une ville qui se donne les moyens de ses ambitions… et pour célébrer les 350 années de sa fondation, c’est une programmation bonifiée, diversifiée et rassembleuse qui a été concoctée par les organisateurs pour 13e édition des Diableries de Contrecœur du 8 au 12 août 2018. D’ailleurs, on retrouvera, entre autres, sur les planches la Bottine Souriante et les Cowboys Fringants. Pour ne rien manquer de cet événement, on peut s’abonner à la page Facebook des Diableries : www.facebook.com/diableaucoeur ou surveiller le site web de la programmation des fêtes du 350e anniversaire de Contrecœur : http://350contrecoeur.ca/programmation/

«…les farauds et les filles de la paroisse étaient presque tous rendus chez Batissette Augé à la Petite-Misère, en bas de Contrecœur, de l’autre côté du fleuve, où il y avait un rigodon du jour de l’an…
Acabris! Acabras! Acabram!
Fais-nous voyager par-dessus les montagnes ! cria de nouveau Baptiste. Et nous voilà repartis pour la Petite-Misère en naviguant en l’air comme des renégats que nous étions tous. En deux tours d’aviron, nous avions traversé le fleuve et nous étions rendus chez Batissette Augé dont la maison était tout illuminée. On entendait vaguement, au dehors, les sons du violon et les éclats de rire des danseurs dont on voyait les ombres se trémousser à travers les vitres couvertes de givre »

– Extrait de la légende de la chasse-galerie d’Honoré Beaugrand

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