Marie Hélène Pierre ouvre les grillages de son Zoo urbain à la Galerie Vincent-d’Indy

Photo de Daniel Hart
Par Daniel Hart
Marie Hélène Pierre ouvre les grillages de son Zoo urbain à la Galerie Vincent-d’Indy
Marie Hélène Pierre (Mention de source : Éric Desaulniers)

Des images percutantes proposant des corps humains avec des têtes d’animaux. Voilà l’amalgame concocté par l’artiste-peintre bouchervilloise Marie Hélène Pierre pour la nouvelle exposition intitulée Zoo urbain, présentée depuis mercredi dernier à la Galerie Vincent-d’Indy. Au-delà de l’aspect visuel plutôt bien réussi sur le plan esthétique, ces tableaux livrent un message de conscientisation au traitement des bêtes dans notre société. Une façon pour cette artiste de tenir un discours politique sans mot prononcer. Out la langue de bois!
« À chacune de mes expositions, j’aborde un thème qui m’est cher : le Zoo urbain concerne l’utilisation de la fourrure. Je veux faire réfléchir les gens sur le traitement réservé aux bêtes. Mon travail sert à dénoncer sans être agressant », relate Mme Pierre, expliquant sa démarche. Celle-ci prépare cette exposition depuis un an. Elle a produit 16 tableaux de moyen et grand format sur panneaux de bois.
Les différents personnages mis en scène ont des têtes de renard, de félin, d’ours ou de bovin, voire de lapin. En complément se trouvent quelques dessins de licorne, réalisés à l’encre noire sur papier, tenant de jeunes animaux.
« Mes tableaux touchent les gens et les forcent à faire des choix plus éclairés. Les enfants aussi y réagissent parce qu’ils aiment les animaux », ajoute l’artiste-peintre. Cette exposition se poursuivra jusqu’au 4 mars. C’est la deuxième fois depuis 2014 que Marie Hélène Pierre présente ses oeuvres à la Galerie Vincent-d’Indy.

Vernissage : le dimanche 11 février à 13 h

 

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