La mairesse Suzanne Roy rappelle l’urgence de décongestionner les autoroutes 20 et 30

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Par Daniel Bastin
La mairesse Suzanne Roy rappelle l’urgence de décongestionner les autoroutes 20 et 30
À cette démarche de la mairesse s’est ajoutée une résolution du conseil municipal adopté le 4 avril dernier afin de réclamer notamment un échéancier pour l'élargissement de l’A-30, entre les autoroutes 10 et 20. (Photo : iStock)

La congestion routière sur l’autoroute 20 ou sur l’A-30 est un irritant important à Sainte-Julie et pour beaucoup de municipalités aux alentours. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la fluidité de la circulation se soit avérée un enjeu majeur pour les citoyens julievillois, lors de la consultation précédant l’adoption de la planification stratégique de la Ville.
C’est dans un tel contexte que la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, a rencontré il y a quelques jours la ministre responsable de la région de la Montérégie, Lucie Charlebois, pour lui rappeler et démontrer qu’il est urgent d’agir pour décongestionner les autoroutes 20 et 30.
À cette démarche s’est ajoutée une résolution du conseil municipal adopté le 4 avril dernier afin de réclamer un échéancier pour l’élargissement de l’A-30, entre les autoroutes 10 et 20; un échéancier pour l’élargissement de l’autoroute 20 menant à l’autoroute 30; des mesures d’amélioration de la fluidité sur ces tronçons névralgiques; l’implantation de voies réservées sur l’accotement pour le transport collectif, les véhicules à haut taux d’occupation ou le covoiturage.
Secteur névralgique
Il est à noter que la Ville de Sainte-Julie appuie dans ce dossier les actions du comité de transport de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS), qui veut également une plus grande fluidité de la circulation dans ce secteur névralgique.
Précisons dans ce dossier que la CCIRS s’était dite surprise d’apprendre que le gouvernement du Québec ne faisait pas de l’élargissement de l’autoroute 30 une priorité, comme le laissait croire l’article de La Presse + publié le 4 février dernier, intitulé « Accès aux stations du train de la Caisse ‒ Québec dit non à l’élargissement de l’autoroute 30 ».
L’étonnement de la Chambre provenait du fait que ses membres en avaient eu l’engagement de la part de la ministre responsable de la région de la Montérégie, Lucie Charlebois, alors qu’elle était conférencière lors d’un de ses dîners politiques.
« Pour nous, maintenir l’autoroute 30 dans les conditions actuelles empêche à cet axe si prometteur de jouer le rôle de levier économique qu’il représente. Les congestions permanentes occasionnent des retards non seulement au niveau des marchandises, mais également au niveau de la mobilité de la main-d’œuvre et ont des répercussions dans l’ensemble des entreprises de la région », était-il indiqué dans un communiqué de la CCIRS diffusé à la suite de cet article.
« À cet effet, la communauté d’affaires de la grande Rive-Sud a unanimement identifié l’élargissement de l’autoroute 30 comme la priorité numéro 1 en matière de transport et de développement économique. Pour la CCIRS, l’élargissement de l’autoroute 30 est une priorité et la décision d’aller de l’avant doit être dissociée de la réalisation du réseau électrique métropolitain (REM). »

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