Adopter un animal de compagnie signifie s’engager à long terme

Photo de Daniel Hart
Par Daniel Hart
Adopter un animal de compagnie signifie s’engager à long terme

Choisir d’adopter un animal de compagnie se doit d’être une réflexion mûrie, car il s’agit d’un engagement à long terme.

Cependant pour plusieurs, cette responsabilité est remise en question et mène souvent à abandonner le compagnon de la famille. Les statistiques révèlent qu’au Québec, plus de 100 000 animaux domestiques sont abandonnés chaque année. Conséquence, 60 % des chats et 20 % des chiens finissent euthanasiés.

À l’approche de la période annuelle des déménagements, les refuges s’attendent à connaître une période fort achalandée. Les responsables des Services Animaliers de la Rive-Sud s’y préparent. « Lorsque les gens viennent nous porter leur animal, nous tentons de les convaincre de le garder même s’ils ont des raisons de vouloir s’en départir. Il faut apprendre à réviser nos comportements face à l’animal », estime Pierre Cloutier, directeur général de l’établissement situé dans le parc industriel de Boucherville.

Les personnes qui souhaitent adopter un animal de compagnie ont l’embarras du choix à longueur d’année dans un refuge comme les Services Animaliers Rive-Sud. Comme l’établissement reçoit plusieurs autres chiens et chats  à la suite de la période des déménagements, alors qu’il y en a déjà un grand nombre en attente d’être adopté, le moment est approprié pour aller en chercher un et l’intégrer à sa famille. La population animale à ce refuge regroupe une proportion de 25 % de chiens contre 75 % de chats.

Au départ, l’adaptation de l’animal à sa nouvelle résidence représente un choc. Il se peut qu’il ait tendance à aller se cacher dans le coin d’une pièce pendant quelques jours. Inutile de le forcer à se promener partout dans la maison. Il aura bien l’occasion d’apprivoiser les lieux lorsqu’il se sentira prêt. Ce comportement n’a rien d’anormal, selon M. Cloutier.

À l’automne, celui-ci prévoit la mise en place d’un programme d’éducation dont l’objectif consistera à conscientiser le public à la surpopulation animale. Ce programme favorisera la stérilisation des chats. « Il y a beaucoup de travail à faire pour en arriver à contrôler la population de chats surtout du côté des chats errants », ajoute M. Cloutier. Ceux-ci se reproduisent à un rythme effréné.

 

Partager cet article