Les libéraux proposent un jeune passionné de politique

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Par Daniel Bastin
Les libéraux proposent un jeune passionné de politique

Le candidat du Parti libéral du Québec n’a seulement que 20 ans, mais il s’exprime avec un aplomb impressionnant, un peu à l’image des leaders du mouvement étudiant du « printemps érable » qui ont fait la manchette au cours des derniers mois. Si Maxime St-Onge est lui aussi très articulé, les comparaisons s’arrêtent toutefois là puisque l’étudiant en science politique à l’Université de Montréal n’était pas en faveur de la grève.

Le résident de Sainte-Julie a serré ses premières poignées de main dans le cadre de la présente campagne électorale, notamment aux portes des marchés d’alimentation de la circonscription. Le jeune homme n’en est pas à ses premières armes en politique puisque, depuis quatre ans, il est actif au sein de la Commission jeunesse du Parti libéral où il dit s’intéresser au dossier du Plan Nord et à ses répercussions dans diverses régions du Québec, dont bien sûr dans Verchères.

« C’est certain qu’il fait beau et chaud et que certains sont moins concentrés là-dessus (NDLR : la campagne électorale), mais les premiers contacts sont très bons. Les gens me disent : » Monsieur St-Onge, qu’est-ce que vous voulez apporter? » et je leur réponds que le décrochage scolaire me préoccupe beaucoup. Je regarde ce dossier et je m’inquiète pour l’avenir. À la Commission scolaire des Patriotes, le taux de décrochage est d’environ 30 %, ce qui est énorme. On doit être compétitif et on ne peut pas laisser tomber les jeunes. Si l’on veut favoriser le développement économique, il faut s’attaquer à ce problème le plus énergiquement possible. »

« Le dossier de l’activité physique me touche également. Je suis moi-même sportif, actif. J’aimerais que ce soit encore plus une priorité. Je pense que cela peut même aller de pair avec le décrochage scolaire puisque ça peut aider les jeunes, notamment les garçons, à retrouver leur motivation au plan scolaire. »

                Économie

« Le dossier du transport en commun me tient particulièrement à cœur, car je l’utilise moi-même et je vois régulièrement les problèmes que doivent affronter les usagers. J’entends aider à la coordination des acteurs locaux à ce chapitre », mentionne l’étudiant.

« L’endettement du Québec m’apparaît aussi très problématique. On a beaucoup dépensé au cours des dernières décennies et il faut faire attention. On n’a qu’à regarder ce qui se passe en Grèce, en Italie ou en Espagne pour s’en convaincre. Les citoyens de ces pays doivent subir des mesures d’austérité très sévères et moi je me dis qu’il faut agir tout de suite. On doit avoir le courage de commencer maintenant, petit à petit, sinon, on n’aura pas le choix », fait-il valoir.

« Je parle beaucoup d’économie autour de moi et le Plan Nord m’apparaît comme une bonne façon de générer la richesse au Québec. Une étude produite par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, présentée en avril dernier lors du Salon Plan Nord organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, a indiqué que ce vaste projet générera des retombées économiques de l’ordre de 80 milliards de dollars sur 25 ans, entre autres pour la circonscription de Verchères bien sûr. »

« Sur une base plus locale, j’ai pris connaissance du vaste sondage mené par la Ville de Sainte-Julie et j’ai pu constater que les citoyens aimeraient avoir un marché public et j’ai trouvé que c’était une bonne idée puisque nous avons un secteur agricole bien développé dans la région. J’aimerais là aussi apporter ma contribution afin de coordonner le dossier », de conclure le jeune candidat.

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