Une importante rencontre organisée d’urgence ce jeudi

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Par Daniel Bastin
Une importante rencontre organisée d’urgence ce jeudi

Dossier du stationnement incitatif à Sainte-Julie

La mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, a clairement signifié que sa patience avait atteint ses limites dans le dossier du stationnement incitatif annoncé depuis déjà cinq ans et qui devait même voir le jour en 2010.

Les démarches entreprises par celle-ci pour faire connaître son mécontentement au nom des Julievillois semblent avoir atteint sa cible puisque le ministère des Transports du Québec a convoqué une importante réunion ce jeudi 1er mars, dans les bureaux du MTQ.

Cette rencontre regroupera donc tous les intervenants dans ce dossier qui était estimé à 12,3 M$ en 2007, lors de l’annonce d’un protocole d’entente pour l’aménagement d’un stationnement incitatif et d’un terminus régional aux abords de l’autoroute 20.

Se retrouveront donc à la même table les représentants de la Ville de Sainte-Julie, du ministère des Transports du Québec, de l’Agence métropolitaine de transport ainsi que des propriétaires de terrains visés par ce projet d’envergure.

« Notre objectif est très clair, précise Suzanne Roy, nous voulons sortir de cette rencontre avec l’assurance que le ministère va signer le protocole d’entente et que les travaux débuteront très rapidement et peut-être même cette année. Pour notre part, il y a urgence dans ce dossier qui a beaucoup trop tardé. »

 

 

Inquiétudes, impatience et urgence

Récemment, de fortes rumeurs laissaient entendre que le stationnement incitatif ne ferait pas partie du plan quinquennal des immobilisations du MTQ. Devant cette situation, le directeur général de la Ville de Sainte-Julie, Pierre Bernardin, a rencontré le chef de cabinet adjoint du ministre des Transports du Québec. À la suite de cette rencontre, M. Bernardin lui a écrit en janvier pour lui rappeler quelques faits, qui sont reproduits ici.

– Nous ne disposons actuellement que de 546 places de stationnement réparties dans quatre endroits différents et 80 d’entre elles ne sont pas garanties et dépendent des projets du propriétaire du terrain à qui nous les louons;

– Pour aménager des places de stationnement sur rue, nous avons dû retrancher deux voies sur un boulevard très achalandé (Armand-Frappier), ce qui cause beaucoup de congestion routière;

– Notre secteur est à l’aube de connaître plusieurs grands chantiers successifs qui affecteront grandement la circulation (échangeur 20/30, travaux sur l’A-30, l’A-20 et la route 116, etc.);

– Nous avons déjà investi beaucoup d’argent public dans ce dossier sur la foi d’engagements ministériels;

– L’AMT elle-même reconnaît qu’il y a des problèmes de sécurité au terminus en raison du fort achalandage et du manque d’espace;

– L’étroitesse du terminus nous empêche d’ajouter de nouveaux services et limite les opérations, même que nous avons dû aménager un quai sur rue;

– Le ras-le-bol des usagers est tel qu’ils abandonnent graduellement le transport collectif pour en revenir à 1’utilisation de leur voiture;

– C’est la réputation du MTQ qui est enjeu;

– La Ville de Sainte-Julie doit traiter de nombreuses plaintes relatives au manque d’espaces de stationnement pour les usagers du transport collectif.

 

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