La Ville de Varennes a dénoncé les actes de vandalisme commis mercredi soir sur les modules de jeux du parc des Moussaillons, alors qu’une partie des installations a dû être temporairement condamnée. La Municipalité a fait savoir qu’en 2024, de tels dommages ont coûté près de 126 000$ aux contribuables.
Le remplacement des éléments endommagés nécessitera un certain délai avant la réouverture complète des modules. Sur sa page Facebook, Varennes a demandé aux citoyens qui ont des informations concernant les auteurs de ces actes de les transmettre de façon anonyme à la Régie intermunicipale de police au 450 652-9811.

Ces actes ont généré plus d’une centaine de commentaires, dont une citoyenne qui a dénoncé des actes similaires dans son secteur. «Nous restons dans le Vieux-Varennes et c’est épouvantable tout ce qui se fait ou se passe dans notre coin, la police a été avisée à plusieurs reprises : des œufs lancés sur des maisons, des débris lancés sur la vitre de la banque, sans oublier plusieurs personnes de la gente masculine qui viennent soulager leur vessie au coin de notre terrain. Plus de respect pour rien… »
Une autre citoyenne a pour sa part fait remarquer : «Personne ne parle de l’impact que ces dommages ont sur les enfants qui utilisent ces installations. Sans parler du coussin gonflable qui a été hors d’usage pendant plusieurs semaines l’an dernier, peu après son inauguration, à cause d’un même acte de vandalisme… Il faut trouver un moyen d’empêcher ces jeunes d’agir, pour le bonheur de nos enfants…».
Des actions
La Ville a indiqué qu’elle agit concrètement pour préserver la sécurité et la qualité de ces espaces publics en rappelant que des travailleurs de milieu de la Maison des jeunes sont régulièrement dans les parcs, alors que des surveillants de parc assurent également une présence de façon aléatoire lors des périodes sensibles.
De plus, des caméras de surveillance viennent tout juste d’être installées au parc du Portageur et au parc du Pré-Vert pour renforcer la sécurité et dissuader les comportements inappropriés.
Dans les commentaires, la conseillère municipale Geneviève Labrecque a mentionné ceci de son côté : «Le vandalisme nuit à tout le monde. À nos enfants, d’abord, qui seront privés cet été d’un module de jeu qu’ils aiment tant. Aux employés, ensuite, qui doivent sécuriser les lieux au lieu de réaliser les tâches prévues à leur agenda. Et aux adultes, car ce remplacement engendrera des coûts importants. Le vandalisme, c’est un geste gratuit… qui coûte cher à toute la communauté!»