Un sauvetage héroïque à Boucherville

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Par Diane Lapointe
Un sauvetage héroïque à Boucherville
Pascal Lefebvre, Ghyslain Brulotte, Maxime Pouliot, et Mathieu Ouellet-Morasse. (Photo : La Relève - Diane Lapointe)

Trois pompiers du Service de sécurité incendie de l’agglomération de Longueuil ont été honorés par la Ville de Boucherville pour leur intervention héroïque lors d’un violent incendie survenu dans la nuit du 10 mai 2024.

Vers 2 h 16 du matin, les services d’urgence ont été appelés à intervenir dans une résidence située au 120, de la Perrière Sud. À leur arrivée, les pompiers apprennent par Antoine Brulotte que son père, Ghislain Brulotte, est coincé au sous-sol.

Rapidement, les pompiers Pascal Lefebvre, Mathieu Ouellet-Morasse et Maxime Pouliot s’élancent dans une opération de sauvetage à travers les flammes, une fumée épaisse et un escalier très étroit.

L’homme, en détresse cardio-respiratoire, est finalement extrait juste à temps. «Sans leur rapidité, leur sang-froid et leur coordination, l’issue aurait pu être dramatique», a déclaré la conseillère municipale Jacqueline Boubane, qui a souligné leur courage en leur remettant un prix Coup de chapeau.

Le pompier Pascal Lefebvre a insisté sur l’importance du travail d’équipe dans ce type d’intervention. «Ce soir-là, tout le monde a joué un rôle : le conducteur qui connaissait bien le chemin, car une petite erreur de parcours aurait pu être fatale; les officiers qui ont donné les bonnes consignes, et bien sûr Antoine, le fils, qui nous a dit exactement où chercher. Et il y a M. Brulotte lui-même, qui a décidé que ça n’allait pas finir comme ça. C’est une série de gestes, de décisions, qui ont permis ce sauvetage», a-t-il conclu.

Ému, M. Brulotte, enseignant de sciences à l’école secondaire De Mortagne, a exprimé sa gratitude aux trois pompiers et souligné la présence déterminante de son fils dans cette nuit.

«Mon garçon, en culottes de hockey et torse nu, faisait des signes aux pompiers pour leur dire où aller. Si Antoine n’avait pas été là, ils ne m’auraient pas trouvé», a-t-il insisté.

M. Brulotte a passé plusieurs jours dans un coma artificiel et trois mois à l’hôpital. Maintenant rétabli, il a recommencé à faire du vélo, près de 140 km parcourus en un mois, et envisage même acheter la maison où s’est déroulé le drame.

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