Pas un sou pour l’acier et l’aluminium québécois, s’insurge le député

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Par Daniel Bastin
Pas un sou pour l’acier et l’aluminium québécois, s’insurge le député
Il y aurait urgence d’agir pour les travailleurs de l’acier et de l’aluminium québécois, a soutenu le député. (Photo : gracieuseté - ArcelorMittal)

«Alors que le gouvernement libéral a répondu rapidement en libérant deux milliards de dollars pour soutenir l’industrie automobile de l’Ontario lorsqu’elle a été ciblée, Ottawa n’a toujours pas lâché un sou pour l’acier et l’aluminium québécois», s’est insurgé le député Barsalou-Duval, alors que ces matières premières subissent une nouvelle attaque du président américain.

Le député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères a récemment pressé le gouvernement fédéral de mettre en place d’urgence une subvention salariale pour venir en aide à ces industries.

«Il y a aujourd’hui urgence, alors que plusieurs experts soulignent le risque imminent de mises à pied dans les secteurs ciblés. Pour les industries et entreprises touchées, cette subvention permettrait de protéger les liens d’emplois et l’expertise, et éviter de plonger un nombre incalculable de travailleurs sur l’assurance-emploi», a-t-il fait valoir.

Il est intervenu en Chambre le 6 juin sur cette question, enjoignant le gouvernement d’en faire une priorité, soit après avoir rencontré la direction de l’aciérie Arcelor Mittal qui est dans sa circonscription, ainsi que la section locale du syndicat des Métallos.

«Alors que les droits de douane sur l’acier sont passés de 25% à 50%, les 600 millions$ des contre-tarifs continuent de dormir dans les coffres du fédéral. Ne laissons pas les décisions irréfléchies du président américain avoir prise sur les économies québécoise et canadienne : c’est maintenant qu’il faut agir!», a martelé M. Barsalou-Duval.

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