Les patrouilleurs de l’escouade à vélo de la Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent sillonnent les parcs et les pistes cyclables depuis le 19 mai pour veiller à la sécurité des citoyens. Beaucoup de leurs interventions ont pour but la prévention, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a eu plus de 1 000 constats d’infractions émis au total des deux dernières éditions de la patrouille à vélo.
Pour la plus récente édition de l’escouade à vélo, la majorité des dossiers constituaient des rapports d’accident, des saisies ou des remisages de véhicule et des services d’ordre.
L’escouade a également procédé à cinq arrestations pour voies de fait, possession d’arme prohibée ou entrave. Aussi, cinq constats ont été émis pour consommation, exhibition ou préparation de produits du cannabis dans un endroit public et/ou possession d’alcool ou consommation d’alcool.
Le vandalisme dans les parcs est source de préoccupations dans bien des villes, notamment à Varennes. En juillet 2024, le conseil municipal a interdit les attroupements sur la voie publique et une préposée a été aussi mandatée afin de faire respecter les règlements concernant principalement la sécurité, paix et l’ordre public.
Le maire de Varennes, Martin Damphousse, qui siège également au conseil d’administration de la Régie, avait mentionné lors de l’assemblée publique d’avril qu’on remarque partout une montée du vandalisme gratuit. Il avait ajouté qu’au dernier décompte, il manquait 34 policiers dans l’organisation, soit environ 10% des effectifs nécessaires à la couverture des 17 municipalités desservies.
«Malheureusement, Montréal, avec des nouvelles divisions de policiers et d’enquêteurs, ont augmenté leur bassin de 400 policiers en peu de temps et financé par Québec. Tout le monde veut aller avec des gros salaires à Montréal, ils quittent les régies avoisinant l’île, et on se retrouve tous avec un problème important d’attractivité», avait-t-il déploré.
Policiers à vélo: plus de 500 constats d’infraction par année

Par Daniel Bastin
