«Sérieuse compression budgétaire» au Cégep de Sorel-Tracy

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Par Daniel Bastin
«Sérieuse compression budgétaire» au Cégep de Sorel-Tracy
Au Cégep de Sorel-Tracy, les compressions sont de l’ordre de 1,3 M$. (Photo : gracieuseté)

La Fédération des cégeps a dénoncé vigoureusement la compression qualifiée d’«historique» de 151 M$ du gouvernement du Québec dans le réseau collégial public pour 2025-2026. Au Cégep de Sorel-Tracy, ces compressions sont de l’ordre de 1,3 M$.

Cette situation entraînera assurément des répercussions du côté du Cégep de Sorel-Tracy, a désapprouvé la directrice générale et des affaires corporatives, Diane Dumas. «Cette décision frappe à un moment où le réseau devra accueillir une hausse importante de la population étudiante au cours des cinq prochaines années.»

«Le gouvernement actuel visant un redressement des finances publiques d’ici 2029-2030, les annonces pour l’année 2026- 2027 ne sont pas plus reluisantes. Au lieu d’investir dans la réussite, on choisit de couper dans le budget de fonctionnement qui soutient directement les étudiantes et les étudiants», a-t-elle déploré.

Elle indique que le Cégep procède à l’analyse des règles budgétaires, de l’ensemble des revenus et des dépenses pour tenter de limiter les impacts sur les services aux étudiants et les équipes de personnel. D’ici au 31 mai, la direction sera en mesure d’annoncer le plan qu’elle devra mettre de l’avant.

«C’est un réseau paralysé, alors que les besoins augmentent et que les personnes diplômées du réseau collégial public contribuent à rehausser la productivité de nos régions et du Québec», se désole-t-elle.

Pour sa part, la Fédération a rappelé à ce sujet qu’entre 2011 et 2016, des compressions de 154 M$ avaient pour leur part été étalées sur cinq ans, alors que le gouvernement impose présentement une réduction d’un montant comparable sur une seule année.

Le regroupement a ajouté que cette décision survient dans un contexte où les cégeps sont déjà confrontés à «d’importantes restrictions», notamment un gel de recrutement, des plafonds d’investissement, des limites sur les heures rémunérées et des quotas d’étudiantes internationaux.

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